On a souvent remarqué les liens de la religion et de la finance. Par exemple, Jean-Louis Brau, dans Le Guide du Paris Mystérieux (Tchou) :
« Comme les Eglises orthodoxes autocéphales, les Bourses de Paris, de Londres, de New York interprètent, avec des nuances, tel ou tel point du dogme. Le clergé, assez intégriste, comprend des ordres majeurs (agents de change, ordonnés comme des prêtres, titulaires d’une paroisse : leur charge, et seuls habilités à célébrer l’office : la cotation des valeurs) et mineurs (coulissiers, commis). L’ordo est fidèlement observé : marché comptant, obligations, hors-cote, marché à terme, cote des changes dont la valeur œcuménique est certaine.
Comme l’iconostase des églises byzantines, à la Corbeille des grilles séparent les agents de change de la foule. »
Georges Barbarin, dans Paris en zig-zag (autoédition), renverse la comparaison : « Les colonnes du Temple maudit sont noircies par la fumée des enchères, et le toit est garni de paratonnerres, pour empêcher que le feu du ciel ne tombe dessus. »