Georges Lapierre
La Commune d’Oaxaca
Chroniques et considérations

272 pages, format 12 × 17 cm
Prix public : 12 euros

Editions Rue des Cascades
32, rue des Cascades
75020 Paris

Après Mexique, calendrier de la résistance, du sous-commandant insurgé
Marcos, et L’Autonomie, axe de la résistance zapatiste, de Raúl Ornelas
Bernal, Rue des Cascades éditera fin avril 2008, dans la série « Les livres
de la jungle », La Commune d’Oaxaca. Chroniques et considérations, de
Georges Lapierre, précédé de « Vive la Commune ! », par Raoul Vaneigem.
Dans le sud du Mexique, « à Oaxaca, la désobéissance civile est très près
de devenir un soulèvement populaire qui, loin de s’épuiser, grandit et se
radicalise jour après jour. Le mouvement a cessé d’être une lutte
traditionnelle de protestation et a commencé à se transformer en un
embryon de gouvernement alternatif. Les institutions gouvernementales
locales sont des coquilles qui se vident chaque jour plus de toute
autorité, tandis que les assemblées populaires deviennent des instances
dont émane un nouveau mandat politique. Les choses vont vite et l’exemple
de la commune naissante d’Oaxaca est loin de se circonscrire à sa
localité ». (La Jornada, 25 juillet 2006.)

Georges Lapierre, auteur du Mythe de la raison, arpente le Mexique
depuis de longues années. Il a tenu sur place, à chaud, cette chronique de
la Commune d’Oaxaca. Son récit s’accompagne de documents inédits, d’une
chronologie et d’une réflexion sur la « communalité » des peuples indiens
qui irrigue le mouvement de transformation sociale jusqu’au cœur de la
ville.

Raoul Vaneigem, qui a traversé les lieux de l’insurrection en novembre
2006, écrit dans sa préface : « Il serait temps que – réagissant contre la
passivité, le manque de créativité, le fatalisme, l’obédience aux
bureaucrates politiques et syndicaux – les démocrates européens, avilis,
crétinisés, couillonnés par les démocraties corrompues qu’ils ont portées
au pouvoir, découvrent dans la volonté d’émancipation qui se manifeste à
Oaxaca la conscience de cette dignité humaine qui, de la Révolution
française au mouvement des occupations de Mai 1968, n’a cessé de faire
entendre ses exigences." »

Table des matières

 « Vive la Commune ! », par Raoul Vaneigem

 Avant-propos, avril 2007

 Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca

 Petite histoire d’un mouvement insurrectionnel

 Formation de la Commune d’Oaxaca

 La Commune d’Oaxaca, mythe ou réalité

 L’Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca, une idée qui cherche à se réaliser

 L’Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca et la question du pouvoir


Bien le bonjour d’Oaxaca

 Le 29 septembre 2006 : ¡No pasaran !
 Le 2 octobre : menaces
 Le 5 octobre : des nouvelles
 Le 13 octobre : une nouvelle société
 Le 27 octobre : trahison
 Le 28 octobre : attaque des escadrons de la mort
 Le 31 octobre : entrée de la PFP
 Le 3 novembre : Fête des morts et victoire du 2 novembre
 Le 6 novembre : mégamarche de soutien
 Le 14 novembre : le congrès constituant
 Le 21 novembre : congrès, suite et fin
 Le 22 novembre : rencontre à Yalalag
 Le 24 novembre : réunion de Guelatao
 Le 26 novembre : la bataille du 25 novembre
 Le 1er décembre : Forum des peuples indiens
 Le 5 décembre : témoignage
 Le 11 décembre : manifestation solidaire
 Le 19 décembre : femmes en résistance
 Le 28 décembre : la Nuit des radis
 Le 10 janvier 2007 : les Mazahuas et retour à Oaxaca
 Le 26 janvier : la commune autonome triqui de Copala

Documents

- Déclaration de Guelatao
 La section 22 du Syndicat des travailleurs de l’éducation
 La barricade, de Ricardo Flores Magón
 La Barrikada, du collectif Perro del Pueblo
 Voix d’Oaxaca construisant l’autonomie et la liberté (Vocal)
 Et pourtant, elle tourne, de Gustavo Esteva
 L’Abstention et l’Espérance, de David Venegas Reyes
 Les racines de la communalité à Oaxaca, de Carlos Manzo


Chronologie de la lutte pour la liberté