Rencontre avec Serge Utgé-Royo (fin)


Christiane Passevant :
Pour l’Amérique du Sud, il y a cette chanson, dans les Contrechants, de Victor Jara : Te recuerdo Amanda. Pourquoi précisément cette chanson ?

Serge Utgé-Royo : Parce qu’elle a été enregistrée par Victor Jara. L’enregistrement n’est peut-être pas très bon au niveau de la prise de son, mais c’est émouvant de savoir que cet homme, peu de temps après l’enregistrement de la chanson - guitare et voix -, est mort dans des conditions atroces, assassiné par les militaires. Il a été humilié, torturé et détruit parmi les prisonniers de septembre 1973.

Te Recuerdo Amanda est une très belle chanson, à la fois d’amour, sociale et politique. Victor Jara mêle savamment ces trois thèmes. L’histoire décrit une femme allant à la rencontre de son amoureux, Manuel, pendant les cinq minutes de pause de son travail à l’usine. Tous deux ont cinq minutes pour être heureux, pour se parler d’amour ; l’homme repartira ensuite à son travail. Cinq minutes, ce n’est rien et c’est l’éternité, dit le poète. « Ces cinq minutes te faisaient refleurir, Amanda  » : le portrait que Victor Jara fait de cette femme marchant dans la rue, altière, est magnifique. Dans le dernier couplet, elle va retrouver Manuel. Manuel qui n’avait jamais rien fait de mal et qui, un jour, est parti dans la montagne. Pourquoi est-il parti ? La chanson ne le dit pas, mais les Chiliens le savaient parfaitement. Et en cinq minutes, il a été tué par une bombe, par un fusil ? Il est mort « et sonne la sirène de l’usine pour le retour au travail. Beaucoup ne reviennent pas, Manuel non plus. Je me souviens de toi, Amanda »...

Rien qu’en racontant l’histoire, je suis ému car cette chanson est chargée symboliquement, et elle a été écrite par un poète du peuple. Victor Jara allait dans les communautés indiennes pour récolter la tradition orale. Sa démarche était belle et généreuse, et il est mort de ça. Il était sur une liste noire avec les syndicalistes, les libertaires, les opposants, les marxistes. Te recuerdo Amanda est une chanson importante et magnifiquement belle.


CP : Tu expliques parfois les textes avant de les chanter. C’est en quelque sorte les mettre en scène avant de les interpréter. Cela permet d’entrer immédiatement dans la chanson.

Serge Utgé-Royo : J’ai le souci de faire entendre ce qui m’a touché. Une chanson ou un poème ont des figures de style que l’on ne comprend pas toujours, dans un premier temps. Et, pendant un récital, je ressens le besoin de donner des clés sur les textes que j’interprète, de même que sur le contexte de leur création.

CP : Cela donne une dimension supplémentaire et entraîne assurément l’auditoire dans ton univers.

Serge Utgé-Royo : Cela permet de mieux écouter, d’être attentif et d’être avec moi.

CP : Je n’ai jamais aussi bien écouté la chanson de Pinelli que lorsque tu as dit le texte avant de chanter. Tu interprétais la chanson dans des conditions particulières, au moment de la présentation à l’Espace Louise Michel du livre publié par la CNT
, La ténébreuse affaire de la Piazza Fontana de Luciano Lanza. C’était un concert entre libertaires. Le fait de dire le texte avant de le chanter agit, non pas comme une dramatisation de l’interprétation, mais comme un crescendo de l’émotion.


Serge Utgé-Royo :
La musique y est aussi pour quelque chose. Mais il est vrai que pour certaines chansons, il est nécessaire de parler ou d’expliquer. Parmi les chansons dont je ne suis pas l’auteur, je choisis celles de la mémoire sociale. Et je suis toujours bouleversé par leur contenu, même en chantant. Chaque fois, je revois le contexte historique, la douleur...

CP : C’est ainsi que tu les choisis ? Quand arrive cette émotion, ce frisson ?

Serge Utgé-Royo : C’est également parce que je veux parler de quelque chose d’important. Par exemple, la chanson de José Afonso, Grândola Vila Morena [1], a marqué le déclenchement de la Révolution des Œillets au Portugal, en 1974. C’est une belle chanson qui ne me touchait pas spécialement, jusqu’au jour où j’ai rencontré José Afonso et qu’il me dise que cette chanson, en passant à la radio, avait donné le signal de balayer l’ancien régime. Le paradoxe, c’est que ce sont des militaires qui ont fait la révolution sans qu’elle soit sanglante. Beaucoup plus tard, d’ailleurs, j’ai rendu hommage à Otelo de Carvalho dans un enregistrement, « Obrigado Otelo », où figuraient 19 artistes, dont Théodorakis, Mercedes Sosa, Gisela May, Renaud, Higelin, Chico Buarque, Lluis Llach. C’était la première et, sans doute, la dernière fois que je rendais hommage à un officier supérieur, mais il était, à cette époque, emprisonné par des civils portugais.

CP : Cette chanson belge, La vie s’écoule..., a une longue histoire de chanson faussement détournée. Elle a d’abord été enregistrée sur vinyle dans l’album Pour en finir avec le travail. Elle raconte l’histoire d’une grève...

Serge Utgé-Royo : De grandes grèves qui ont eu lieu dans les années 1960, en hiver. C’est la dernière grande grève en Belgique, terrible et très dure, avec les gardes à cheval, sabre au clair. La chanson a, en fait, été écrite quelques années plus tard et l’on a fait croire qu’elle datait de cette grève. Il faut souligner qu’en Belgique les gardes à cheval chargeaient encore la foule dans les années 1990, par exemple quand les agriculteurs français sont venus protester à Bruxelles. L’auteur de la chanson est un situationniste, Raoul Vanheigem, et la musique a été composée par Francis Lemonnier. Si dire que la chanson venait du mouvement ouvrier belge est un canular, il n’en demeure pas moins qu’elle est très contemporaine : « Parti des rouges, parti des gris, nos révolutions sont trahies... »


CP : Pourquoi es-tu le seul à chanter cette chanson ? La mélodie est belle et les paroles collent tant à la réalité...


Serge Utgé-Royo :
Elle sera sans doute reprise. J’étais jeune quand je l’ai entendue et j’ai immédiatement été touché. Musicalement, elle peut parfaitement être adaptée en rock.

CP : Autre chanson musicalement belle, Le Chant des marais, dont l’histoire est terrible.


Serge Utgé-Royo :
C’est la chanson des premiers camps nazis pour Allemands. Hitler arrive en janvier 1933 et, en février-mars, il y a déjà des camps où sont enfermés les syndicalistes, tous les « déviants », les homosexuels, les handicapés, les personnes fichées, les anarchistes, les communistes, les juifs allemands : Das Lied der Moorsoldaten de Johann Esser et Wolfgang Langhoff sur une musique de Rudi Gogel. Cette chanson a été écrite par des juifs allemands, mais j’ignore qui est l’auteur de la traduction française. Les trois auteurs ont écrit Le Chant des marais dans le camp, mais on ignorait leurs noms jusqu’en 1977. La chanson était encore dite anonyme en 2000 quand Lenny Escudero l’a enregistrée. Cela faisait pourtant plus de vingt ans que l’on connaissait les auteurs et le compositeur. La SACEM savait... mais elle a eu une attitude très particulière, pendant l’Occupation, avec les auteurs juifs : une tendance à engranger l’argent des droits sans le redistribuer aux artistes. Elle a spolié, sans qu’on le lui demande, les auteurs et compositeurs juifs pendant l’Occupation, comme les banques d’ailleurs. L’oubli de redistribuer les droits a d’ailleurs perduré bien après la fin de la guerre...


CP : Cette chanson fait depuis longtemps partie de la mémoire collective, comme Le Chant des partisans.

Serge Utgé-Royo : Le Chant des marais date de l’été 1933 et a sans doute été écrit en yiddish. La musique a été composée l’année suivante dans le camp de Bögermoor où les nazis entassaient les antifascistes et les juifs allemands.

CP : La dernière strophe est une note d’espoir...

Serge Utgé-Royo : Écrite dans le camp...


CP : J’ai pensé à cet anarchiste espagnol au début du film de Richard Prost [2], Contre vents et marées, qui récitait des poèmes dans le camp de Mauthausen pour tenir le coup. C’est peut-être une des clés de la dernière strophe du Chant des marais.

Serge Utgé-Royo : Il faut en parler à Véronique Salou [3] qui a écrit l’aventure de son père et de quelques-uns de ses compagnons dans le camp de Mauthausen.

CP : Et la chanson pour Giuseppe Pinelli ?

Serge Utgé-Royo : Cette chanson a été écrite après la mort de Giuseppe Pinelli, défenestré, durant son interrogatoire au commissariat central de Milan. C’était en 1969, pendant les années de plomb.


CP : Autre chanson italienne, Addio a Lugano ?

Serge Utgé-Royo : C’est une chanson de déportation, différente de celle des années 1940. Cela se passait à la fin du XIXe siècle, en Italie. Les anarchistes étaient traités comme les « terroristes » aujourd’hui, absolument diabolisés dans les médias. Les quelques bombes ont justifié la répression et permis de juguler le mouvement anarchiste. Ce mouvement était très important, syndicaliste, populaire et politique. Par le biais de l’accusation de terrorisme, on a liquidé les anarchistes.

CP : La campagne de propagande dans les médias d’alors dure encore. Les images demeurent.

Serge Utgé-Royo : La répression a été féroce en France et en Italie. En Italie, les anarchistes ont été emprisonnés et, à leur sortie, déportés dans les îles Lipari où, bien des années plus tard, Mussolini déporta ses opposants. C’est donc une chanson d’exil. Les anarchistes disent au revoir à leur ville, Lugano. Un exil comme, aujourd’hui, pour ceux et celles qui quittent leur pays pour survivre. Chanson de déportation et d’exil particulier ; l’exil des libertaires de la fin du XIXe siècle chantant à ceux qui restent : « Propagez les libertés sociales. Ceci est la vengeance que nous vous demandons... » Autrement dit : on nous vire, mais vous restez pour poursuivre la lutte et parler de cette société que nous espérons. C’était cela des « terroristes » !

CP : C’est presque une chanson festive, comme chantée à la fin d’un repas. Avec Bella Ciao, on ne quitte pas cette ambiance italienne.

Serge Utgé-Royo : C’est un peu comme si les gens qui la chantaient, avant qu’elle devienne une chanson politique, disaient : « Oui, la société est très dure, mais vous ne nous enlèverez pas notre joie, notre désir d’être joyeux, de vivre et d’espérer en une meilleure vie. » C’est un peu cette cantilène-là : « Si on veut être libre dans la tête, vous ne nous aurez pas. »


CP : Tu la chantes comme à l’origine de sa création ?


Serge Utgé-Royo :
J’imagine que dans certains endroits, elle se chantait a cappella, accompagnée seulement par des tambourins parce que tout le monde n’avait pas de guitares, de mandoles ou de mandolines. Ma version de Bella Ciao est très simple et je fais moi-même les chœurs, car elle se chantait naturellement en chœur.


CP : Tout le monde la reprend évidemment en chœur, par exemple quand la chorale la Canaille l’interprètait. Tout le monde reprend en chœur.


Serge Utgé-Royo :
Il est vrai que cette chanson se chante tout le temps. Voilà ce que j’écrivais par rapport à cette chanson : « Si les chanteurs et les chanteuses de ma génération ne l’ont jamais entendue, c’est qu’ils étaient sourds. Et s’ils ne l’ont jamais chantée, c’est qu’ils étaient muets. » Cette chanson appartient au folklore, mais est surtout importante par son histoire.

CP : Dans la culture anglo-saxonne, les chants traditionnels tiennent une place importante. Ils sont sans cesse repris, remis en musique dans des styles différents. On a l’impression qu’en France ou en Europe c’est moins le cas ?


Serge Utgé-Royo :
En Europe, je ne sais pas, en France c’est effectivement un peu moins le cas. Les jeunes ne chantent guère, ils écoutent beaucoup et sont de grands consommateurs de musiques enregistrées. Et tout est fait pour qu’ils ne soient que consommateurs.

CP : Le rap a donc un rôle ?


Serge Utgé-Royo :
Le rap permet de dire des choses sans obligation de connaître la musique ou d’avoir des instruments. Les rappeurs prennent un rythme et déclament. Je ne parle pas de ceux qui sont dans l’industrie musicale.


CP : Ton double album Contrechants... de ma mémoire a été édité deux fois, la première avec des illustrations de Philippe Gibbon, artiste belge, et la seconde en coffret avec les dessins de Tardi. Dans le choix des chansons politiques, il y en a une qui peut-être est moins connue que les autres : Diguem no.

Serge Utgé-Royo : Elle est moins connue parce qu’elle est en catalan, mais elle est pour moi essentielle dans l’histoire de l’Espagne franquiste. Elle a été composée et écrite en 1960 par Raimon, auteur âgé aujourd’hui et qui chante toujours. À l’époque, il était le défricheur de la chanson contestataire. Chanter Diguem no (Disons non), cela signifiait alors, dans l’Espagne de Franco, l’interdiction pure et simple. Il existait alors un service du gouvernement franquiste - la censure - qui s’appelait la brigade politico-sociale. C’était son nom officiel, ça ne s’invente pas !


CP : Ça sonne bien comme du Franco ! Cela fait penser à son film Raza [4].

Serge Utgé-Royo : Cette brigade politico-sociale était notamment chargée, avant les concerts, de vérifier les conducteurs des chansons au programme et décidait de celles qui passaient et de celles qui étaient interdites.


CP : Les Contrechants... de ma mémoire n’auraient jamais existé.

Serge Utgé-Royo : C’est bien pour cela qu’il faut chanter ces chansons, quand c’est possible. Qui peut dire ce qui se passera demain ? Dans Diguem no, Raimon devait chanter entre les lignes et être allégorique : « J’ai vu beaucoup d’hommes que l’on faisait taire » ; aujourd’hui, cela paraît simple de le dire, mais dans les années 1960 ça équivalait à une interdiction trois fois sur quatre. À présent, il dirait : « J’ai vu beaucoup d’hommes muselés, torturés, tués. » Mais à l’époque, c’était impossible à dire. Du coup, il ne faisait ni disques ni chansons. « J’ai vu le sang des travailleurs. J’ai vu la peur... Donc, disons non, je dis non, disons non ! Nous autres ne sommes pas de ce monde... », c’est ce que dit la chanson en catalan de Valence.

CP : Quelle différence entre le catalan de Valence et celui de Barcelone ?

Serge Utgé-Royo : C’est une vieille histoire, faite d’inculture, de nationalismes ; Valence a été repeuplée, après la Reconquête (sur les Arabes), par une population venant en majorité de Catalogne. Le valencien présente des altérations du catalan et des ajouts castillans, mais certains Valenciens sont persuadés que c’est le catalan qui est venu altérer la langue valencienne... Mais Diguem no, on le comprend partout. Il faut quand même dire que le catalanisme est d’origine bourgeoise, de gens riches qui ne voulaient pas partager avec le reste de l’Espagne, comme dans le nord de l’Italie, vis-à-vis du sud. Cela n’a pas nourri l’extrême droite catalane, heureusement, mais les revendications catalanistes me gênent beaucoup. Je suis fils de Catalan...


CP : Ce que l’on connaît surtout des Catalans, c’est l’anarchisme.

Serge Utgé-Royo : Le mouvement anarchiste a fait éclosion en Catalogne. Pourquoi ? Il y a des raisons géographiques, économiques et politiques, des traditions d’ouverture d’esprit, de liberté, de proximité avec la France. L’industrie catalane était puissante dès le XIXe siècle, et la CNT s’y était très bien implantée, avant et mieux que les communistes. Le capitalisme et l’économie y étaient florissants et la concentration d’hommes et de femmes ont produit des organisations très fortes dans la région.

CP : Autre chanson, autre pays, Mutins de 1917 ?

Serge Utgé-Royo : Chanson écrite par Jacques Debronckart dans les années 1960. Un grand chanteur contemporain que j’ai rencontré à la fin de sa vie. Dans la chanson, il est question de ces poilus qui ont refusé la guerre en 1917. C’était un grand mouvement de soldats de hasard qui exprimaient leur ras-le-bol, mettant la crosse en l’air, refusant de sortir pour la énième fois de ces boyaux où ils se terraient pour aller se faire tuer. Chez les Allemands, en face, c’était la même chose. Le mouvement était spontané : les hommes en avaient marre de sortir des tranchées et de laisser des copains sur le carreau. La mutinerie a été noyée dans le sang par Pétain qui a remplacé Nivelle, un fou aveugle et sourd qui voulait se couvrir de gloire en envoyant des milliers de soldats au casse-pipe. On le voit dans Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, film interdit en France pendant dix-sept ans : les Français allaient le voir en Belgique. La chanson Mutins de 1917 de Jacques Debronckart était sur une liste noire.


CP : La longue histoire des chansons censurées, notamment dans les années 1960, mais plus proche de nous, durant la première guerre du Golfe, en 1991, et après l’attentat du 11 septembre 2001, avec cette liste de centaines de chansons interdites d’antenne aux Etats-Unis, dont Imagine de John Lennon.


Cristine Hudin :
Mais sans être censuré à proprement parler, Serge passe rarement sur d’autres antennes que Radio Libertaire.

CP : C’est dommage car les chansons sont souvent ancrées dans une actualité brûlante. Des hivers qui durent douze mois, dont tu es l’auteur et qui m’a fait découvrir ton répertoire. Cette chanson a été pour moi la clé pour entrer dans ton univers au même titre que ce double album des Contrechants qui est une référence en tant que choix de chansons politiques et sociales, à la fois pour la mémoire et leur réactualisation grâce au travail que tu as fait sur les mélodies et l’interprétation. Alors, à quand le futur album ?


Serge Utgé-Royo :
Avant de songer à produire un troisième album des Contrechants, nous avons le projet de sortir un DVD sur la Commune, La Commune n’est pas morte. C’est filmé et il faut à présent faire le montage. Nous étions très nombreux sur scène.


Cristine Hudin :
J’espère que le film sera prêt au printemps de cette année, mais notre groupe et nos moyens sont modestes. Serge a fait un disque par an pendant sept ans et cela tient, non pas du miracle (parce que nous n’y croyons pas), mais de la surprise et, surtout, d’un énorme travail. Il y aura donc un DVD La commune n’est pas morte, au printemps 2007. Et pourquoi pas ensuite un troisième volet des Contrechants ? Il y a tant de projets !


CP : Et L’Arc en ciel des hommes ? Pourquoi n’est-ce pas pris par une chorale d’enfants ?

Serge Utgé-Royo : C’est en train de se réaliser.

Cristine Hudin : J’ai reçu un coup de téléphone de Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, l’automne dernier, du directeur du centre culturel me disant que tous les ateliers de chorale, musique, arts plastiques désiraient travailler L’Arc en ciel des hommes pour le jouer en fin d’année scolaire. Le 26 juin 2007, une représentation sera donc donnée, fruit du travail de cent cinquante personnes, de tous les âges et de diverses expressions artistiques : musique, comédie, interprétation, danse, décors, costumes... Nous filmerons le spectacle. Je ne sais pas ce que cela donnera, mais l’énergie et l’enthousiasme qui soutiennent ce projet sont magnifiques. Et comme un début de loi des séries, une école de Châteauroux a également choisi cette œuvre pour terminer son année... Mais pour l’instant l’actualité c’est le CD* en public et le DVD* qui viennent de sortir en ce début d’année !