Jean-Manuel Traimond.
Chapu ou Falguière ?
Un guide méchant [et parfois moche] de Paris
STATUAIRE PARISIENNE
La Société des Gens de Lettres décida en 1899, pour le centenaire de Balzac son fondateur, d’en commander sa statue à M. Chapu.
M. Chapu produisit une maquette où, selon Georges Poisson dans Le Guide des statues de Paris (Hazan) : « Balzac était assis, la plume à la main, dans une attitude de méditation. Tandis qu’à sa gauche un génie écrivait sur un socle le nom de Balzac, devant lui se dressait à droite la Vérité, voilée du côté du public, mais révélant à Balzac seul l’autre partie de son anatomie ». Le projet de M. Chapu ne fut pas retenu.

Après un intermède où la Société fit appel à un sculpteur exagéré appelé Auguste Rodin, la raison prévalut : M. Falguière sculpta l’immortel Balzac de l’avenue de Friedland.