Divergences Revue libertaire en ligne
Slogan du site
Descriptif du site
Edito Mars 2007
Article mis en ligne le 14 mai 2007

En guise d’éditorial

L’Afrique noire est présente pour la première fois dans Divergences. C’est le continent inconnu. Que se passe-t-il là ? Les anciens pays coloniaux, bourrés de préjugés comme de culpabilité, laissent la place à reculons à de nouveaux pouvoirs et à de nouveau concurrents. La Chine, pays sans passé colonisateur, investit sans a priori et sans préalable ces pays quel que soit leur régime, démocratique ou dictatorial.

Le portugais, par le biais d’articles sur le Brésil, fait partie maintenant des langues présentes dans notre revue. « Divergences » se veut, de façon résolue, une revue internationale, pas seulement par les sujets traités mais aussi par les langues utilisées dans les articles. Il y en a cinq aujourd’hui, avec le néerlandais qui sert de support à un article sur le droit et l’anarchisme. C’est l’occasion d’ouvrir une rubrique philosophique.

Ce faisant nous renouons avec un vieux projet de revue internationale, qui sous la houlette de Louis Mercier Vega avait pour nom « Interrogations ». Nos préoccupations, nos désirs, nos révoltes sont partagés partout dans le monde. Divergences doit tenter d’y répondre.

Le cinéma a une place importante dans notre revue. Il est un des médias qui conditionnent notre façon de voir le monde. Et à ce titre il faut sans jamais se lasser le questionner.

L’utilisation du multilinguisme ouvre nos colonnes à des préoccupations qui sont bien éloignées des modes franco-françaises. Cette spécificité qui nous est propre nous oblige à nous ouvrir à d’autres vents venus d’ailleurs.

Nous n’avons pas l’intention de devenir un organe militant. Nous ne voulons pas prendre la place de ceux qui, jour après jour, travaillent et militent ici ou ailleurs et qui s’expriment dans des organes qui leur sont propres. En paraissant volontairement tous les deux mois, nous voulons prendre un peu de recul. Si nous pouvons fournir de quoi penser, notre but est atteint.

Pour autant, chaque fois que cela est possible nous laissons la place à l’expression d’actions, de revendications ou de dénonciations qui viennent du terrain.

Numéro après numéro, nous laissons la place à de jeunes ou moins jeunes artistes qui travaillent ici et là. Ainsi chaque numéro a une identité graphique qui lui est propre.

Numéro après numéro, nous recevons des articles de nouveaux collaborateurs, intéressés par notre projet. Merci à eux

Numéro après numéro, notre audience grandit, lentement mais sûrement.

Merci à nos lecteurs.

P.S.