Qu’écrire, que dire ?

Beaucoup de textes ont été publiés ces derniers temps, plus intéressants les uns au les autres.
Voici deux textes parus dans des organes de presse distants sinon opposés, Le Monde, journal officiel de la république des idées et la succursale culturelle du Figaro, le Vox où s’exprime entre autres E. Zemmour. Ces deux textes posent la question de ce que c’est "vivre aujourd’hui".
Dans le Monde du 27 décembre 2020, Claire Marin exprime bien des choses qui nous traversent la tête ces temps covidiés. Entre autres elle dit, dans une interview intitulée Nous sommes confinés mentalement,bien plus encore que nous ne l’avons été physiquement » "On est en train d’intégrer plus ou moins consciemment l’idée que le schéma qui s’annonce n’est sans doute pas celui d’une séparation nette et franche entre l’avant et l’après, mais celui d’un glissement vers un nouveau rythme d’existence, fait de crises et de moments plus calmes, plus « normaux », dans une alternance dictée par des priorités sanitaires."
Dans Figaro-Vox, le 30 du même mois, un psychiatre Jean-Paul Mialet avance ceci "Mais à vouloir trop protéger, on court deux dangers : l’illusion du risque zéro et l’infantilisation avec sa corollaire, la déresponsabilisation. Animé des meilleures intentions, on dépossède l’individu de sa liberté d’existence pour la remettre entre les mains de la collectivité - c’est à dire à l’État et son administration [...] "Depuis que l’État s’en mêle, nos vies ne nous appartiennent plus
complètement, elles appartiennent également à la Sécurité Sociale"
Les effets sociaux de la situation se suivent et ont l’air de se ressembler, mais serait -ce un mirage ? Lire la suite
Israël / Palestine

- Les objecteurs de conscience Shahar Peretz (à gauche) et Daniel Peldi lors d’une manifestation contre l’annexion dans la ville de Rosh Ha’ayin en juin 2020. (Oren Ziv)
Soixante adolescents israéliens ont publié mardi matin une lettre ouverte adressée à de hauts responsables israéliens, dans laquelle ils déclarent leur refus de servir dans l’armée en protestation contre ses politiques d’occupation et d’apartheid.
La lettre dite "Shministim Letter" (une initiative portant le surnom hébreu donné aux lycéens) dénonce le contrôle militaire israélien sur les Palestiniens dans les territoires occupés, qualifiant le régime en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est de système d’"apartheid" impliquant "deux systèmes de droit différents ; un pour les Palestiniens et un autre pour les Juifs".
"Il est de notre devoir de nous opposer à cette réalité destructrice en unissant nos luttes et en refusant de servir ces systèmes violents - dont les militaires en chef", peut-on lire dans la lettre, qui a été adressée au ministre de la défense Benny Gantz, au ministre de l’éducation Yoav Galant et au chef d’état-major des FDI Aviv Kochavi.Lire la suite