Ce jour d’après tant attendu est arrivé mais pas comme espéré. La soldatesque juive détruit, tue, pille. Israël n’est plus. Cet Israël qui se targuait d’être la seule démocratie parlementaire du Moyen Orient vient d’entrer dans le club tellement ouvert des massacreurs. Les chants religieux juifs de conquête ont remplacé les veni creator des croisés. Le veni vidi vici des Romains, celui de ceux qui détruisirent le dernier Temple, retenti partout.
Le Procureur militaire israélien reconnait des pratiques de « nature criminelle » de la part de soldats à Gaza et un « usage injustifié de la force, notamment contre les prisonniers », « des pillages » et « la destruction de biens civils ». Quand une hiérarchie militaire reconnait cela c’est que la situation est bien pire. Par ailleurs le ministre israélien de la défense appelle les ultra-orthodoxes à rejoindre l’armée à Gaza et il est envisagé que 30 000 soldats israéliens soient traités pour stress post traumatique.
Ces informations indiquent une rupture dans le corps même de l’armée israélienne. Devant le risque d’un arrêt des combats à Gaza pour le Ramadan la guerre menée par l’extrême droite en Cisjordanie s’intensifie et déborde sur le Liban visant le Hezbollah. Il s’agit pour cette tendance suprémaciste d’étendre son emprise autour des colonies et de pousser les Palestiniens qui vivent là dehors.
Une guerre civile juive est en germe. C’est le jour d’après.
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