C’est bien connu, depuis des lustres, on sait que le prolétariat est incapable de dépasser le niveau corporatiste. Il nécessite une organisation, un parti qui lui montre le chemin de sa libération
En des périodes de basses eaux de conflit sociaux comme aujourd’hui la tentation est grande dans les milieux activistes de passer à la guérilla, terme qui permet de ne pas dire lutte armée mais qui revient à cela.
Ces deux textes on en commun le fait de ne mentionner ni la question des armes ; ni de l’argent pour s’en procurer, ni celle de tuer. Il n’est pas question non plus de l’entrée dans la clandestinité et de ce que cela veut dire. En arrière plan il y a l’idée qu’il suffirait de peu de choses pour que la situation bascule et aussi l’idée de la possibilité de la révolution dans un ou deux pays.
Le texte allemand fait un certain nombre d’allusions des références à de engagements dans la guérilla urbaine. Celle-ci fût très "vivace" pendant les "années de plomb" tant en Allemagne qu’en Italie. La RAF pour les premiers, les Brigades rouges pour les second. Il ne mentionne pas ce qui s’est passé en France comme Action directe ou l’équipée suicidaire de Florence Rey et Audry Maupin. Cependant les actes de sabotage comme lors de Affaire de Tarnac ou celle des trains bloqués juste avant les jeux olympique relèvent de la guérilla non armée.
Ces deux textes invitent au moins à réfléchir à cette question.