Une remarque pleine de sagesse
Jérôme Duhamel a noté cette phrase écrite un peu vite par un fonctionnaire : « La prison c’est le vice et le crime. La magistrature, c’est l’inverse. »
Un passé plein d’honneur
Horace Léon, dans Robes rouges et Mains blanches, dresse procès-verbal : « le Palais de Justice, son nom le prouve, abrite les institutions judiciaires françaises, telles la tour Bonbec où les accusés que l’on y torturait parlaient d’abondance, signe d’un bon bec.
On y décidait les peines ; la roue où l’on mourait attaché après que le bourreau vous ait brisé chaque os à la barre de fer ; à l’estrapade qui vous jetait du haut d’une grue de trois ou quatre mètres de haut jusqu’à ce que mort s’ensuive ; le bûcher, indolore si l’on avait payé le bourreau pour qu’il vous étrangle d’abord.
Puis le Palais abrita la rapide justice de Fouquier-Tinville, qui inspirera les études de M. Taylor sur l’amélioration du temps de production. Après quoi, Empires et Républiques y contribuèrent au développement de la Guyane. Enfin, à la Libération, les magistrats qui avaient été employés par l’État Français eurent le plaisir de revoir le Maréchal Pétain, devant eux. »