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Considérations intempestives sur l’I A
Article mis en ligne le 30 juin 2023
dernière modification le 1er juillet 2023

Humain trop humain. L’intelligence reste une prérogative de l’humain en tant que capacité organique à manipuler des concepts, des symboles, parler, résoudre des problèmes concrets ou abstraits complexes.

Concept fourre-tout malléable aux grés des intérêts des élites en proie à la déviance dominatrice.

Des hominidés à l’homo informaticus, l’intelligence est cumulative, différencialiste, déductive, inductive. Elle se fait raisonnement permettant la survie et le développement d’une suprématie sur l’environnement, trop souvent appelé nature.

Politique de la peur. Le progrès dit scientifique intronise les instruments (machines) comme Machination : organisation transcendantale des pouvoirs transférés aux machines. Luddistes et Soyeux en firent les frais.
L’apparition de l’électricité puis de l’électronique marquèrent un pas décisif. La science devint fascinante et fascisante. Et la Bombe vint… La crainte du pire tempéra certaines ardeurs, sans pour autant les réduire. D’autres voies s’ouvrirent.

Les balbutiements de l’électronique, de la cybernétique explosèrent les compteurs. Déjà, les services informatiques prirent du galon, parfois le pouvoir à l’intérieur des entreprises. D’où l’erreur fatale d’externaliser ce service hors les murs.

Et la dictature fut : le règne du transistor. L’objet informatique en se miniaturisant augmenta sa puissance et son emprise totalisante. L’ordinateur, véritable coffre-fort avec son gardiennage (pupitreurs) devint portable.

Le langage machine binaire céda devant les langages interprétables. L’objet devint généralisable. Rares sont les critiques lucides du phénomène en cours de gestation : seul le chômage indiqua la vraie tendance.


L’IA naquit dans les plis de la béatitude
. Et si la machine prenait le pouvoir ? Retour à la grande peur.
Le désir effréné de puissance nomma Intelligence ce qui n’était que computation. Le vertige de la vitesse énivra les foules et le stockage infini combla la faim insatiable des consommateurs.

Après la « portabilité » (transfert de données par compatibilité des langages), la mise en réseau et la complexité croissante des échanges (Internet) l’homo informaticus tremble devant sa création…comble de l’impuissance.

Silicolonisation, numérisation et esclave. La métaphysique poursuit son œuvre démoniaque. (Vioulac).

Roulez jeunesse ! les boomers ont savonné la planche.

R-D M
Le 20 juin 2023


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