Stérin, un libertarien hexagonal.
Mésaventure immobilière et anti-étatisme fiscal.

Certains aiment coller des étiquettes pour classifier, mais aussi classer dans la rubrique fascisme ou au mieux extrême droite ce qui les dérange. Ce faisant, ils procèdent à un réductionnisme qui ne permet pas d’identifier correctement la nature exacte de leur antipathie.

La méconnaissance de l’ennemi est que chaque stratège en puissance ne doit pas commettre. Les étiquettes " extrême droite " ou " fascisme" servent à stigmatiser, mais sans jamais véritablement caractériser la nature exacte du dénigrement.

Le cas de STÉRIN en est la démonstration parfaite.

Les deux textes suivants servent d’exemple :

  • Sans surprise, celui de Contre-Attaque applique à la lettre la grille de lecture devenue la doxa de la militance classique héritière du gauchisme.
  • Le second, de tendance libérale, voire libertarienne, met en évidence un autre aspect qui permet de mieux caractériser Stérin dont l’action en faveur d’une certaine culture (relire Gramsci) est effectivement patente et surtout son penchant anti-étatique qui l’exclut de la fachosphère caricaturale.

Ci-joint, un extrait du site :

Stérin répond à Contre Attaque (extrait- texte intégral dans le lien ci-dessus) :

" Ce n’est pas votre patron qui vous exploite.
C’est l’État.
Il faut le dire et le redire.
L’ennemi n’est ni votre patron ni le riche d’à côté.
C’est l’État qui vous ruine parce que ses dépenses sont totalement hors de contrôle.

Voici le communiqué.

Jeudi dernier, ma maison de Saint-Jean-de-Luz a été prise pour cible par ces militants, au nom de leur idéologie et de leur bêtise.

Une attaque inacceptable contre la propriété privée, révélatrice de l’ignorance économique de ces individus.
On peut sourire devant leur inculture économique, mais on doit s’inquiéter sérieusement lorsqu’elle se transforme en violence contre la propriété privée. Parce qu’après les insultes et les intrusions, quelle sera la prochaine étape ?
➡️ Voici les faits et les chiffres, parce que la haine et l’ignorance ne résistent jamais aux mathématiques :
∙ Achat en 2022 : 6,0 M€ + 0,9 M€ de frais = 6,9 M€
∙ Travaux : 5,1 M€, réalisés uniquement par des entreprises locales basques (<100 km)
∙ Intérêts financiers à ma charge : 1,2 M€
 : , €
∙ Mise en vente : 15,9 M€, dont 0,9 M€ de frais d’agence → prix net vendeur ≈ 15,0 M€
∙ Plus-value brute : 1,8 M€
∙ Impôt sur la plus-value : ≈ 40%
≈ , €
∙ Rentabilité : ≈ 2% par an sur 4 ans
Voilà la réalité : pas une « spéculation », juste un projet patrimonial avec un rendement médiocre.

Pendant ce temps, l’État encaisse plus de 8 M€ :
∙ Vente de la maison qui lui appartenait,
∙ Droits d’enregistrement,
∙ TVA sur les travaux,
∙ TVA sur les frais d’agence,
∙ Impôt sur la plus-value."

Je n’ai pas acheté cette maison pour spéculer mais pour la restaurer, préserver son cachet, créer de l’emploi local et y vivre.
 On peut sourire devant leur inculture économique, mais on doit s’inquiéter sérieusement lorsqu’elle se transforme en violence contre la propriété privée. Parce qu’après les insultes et les intrusions, quelle sera la prochaine étape ?

COMMENTAIRES  :

L’anti-étatisme virulent de Stérin le classe, avant tout, comme libertarien. Son catholisme déclaré et pratiqué est la marque d’un ultra-conservatisme religieux.

Son insistance sur la propriété comme valeur fondamentale le rattache au courant technoféodaliste et au Dark Enlightenment.

Son soutien au RN peut sembler paradoxal, car celui-ci n’a pas de doctrine cohérente. Il fédère les mécontentements engendrés par la décomposition du politique. Il n’est pas anti-étatiste.

Sterin est peut-être machiavélique, car en soutenant le RN, il espère, peut-être, un chaos déstructeur de l’ÉTAT, l’ennemi principal des libertariens, maintenant que beaucoup de libertaires ont changé de cap.