Et si l’homme était bon ?

Oh oui, il ne faut pas essentialiser !
Mais comment poser une question aussi compliquée tout en étant immédiatement compréhensible par tout le monde ? Donc allons-y !

Et si l’Être humain, à l’origine, sans ou malgré tout le poids des sociétés, était compatissant, généreux, altruiste et solidaire ?

Ce point de vue va à l’encontre de tout ce que l’on nous enseigne depuis plusieurs milliers d’années où il nous est présenté comme agressif, égoïste, raciste, se construisant dans la compétition, dans la guerre contre les autres et contre l’autre moitié de l’humanité, les femmes.

Seuls quelques philosophes ont tenté cette opinion : Jean-Jacques Rousseau, en premier lieu, mais aussi l’anarchiste Emma Goldman, l’Indien Mahatma Gandhi, le Sud-Africain Nelson Mandela…

Face à eux, toutes les opinions montrant la nature humaine comme fondamentalement mauvaise ont servi, depuis au moins l’invention de l’agriculture, les intérêts des maîtres, des rois, des gouvernants et des religieux de toute espèce. En effet, priver de liberté des êtres naturellement mauvais parait bien le seul moyen de protéger la cohésion d’une société qui est… à leur service.

Le livre de Rutger Bregman s’appuyant sur beaucoup de découvertes récentes (essentiellement d’origines anglo-saxonnes) répond positivement à cette question essentielle. Il est paru aux Éditions du Seuil, en livre de poche, en janvier 2022

Certes, il est écrit de façon un peu superficielle, touche-à-tout, journalistique et sensationnaliste. Mais Une histoire optimiste de l’Humanité est un livre captivant et qui donne une lueur d’espoir dans une période aussi ténébreuse.

Sachons nous en régaler !