Divergences Revue libertaire en ligne
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Thierry Lodé & Voltairine de Serque
Un des documents les plus récents sur l’apparition de l’humanité
Pour une alternative anarchiste
Article mis en ligne le 29 janvier 2009
dernière modification le 2 janvier 2009

A l’origine, ce texte est paru sous pseudonymes, car les idées ne nous appartiennent pas. A l’époque, nous n’avions fait que transcrire sans doute maladroitement des idées générales, émergées de diverses révoltes. Cette nouvelle édition retranscrit ici dans son intégralité le texte paru en 1996.
Thierry Lodé et Voltairine de Serque

Le Vieux monde se précipite dans une impasse. Après des siècles d’oppression capitaliste, le monde marchand découvre qu’il court vraiment vers la pénurie, vers la fin de son propre monde.

La terre s’épuise. L’épuisement de ce que les marchands appellent des « ressources » apparaît dans la même ligne d’horizon que l’entassement des ordures. Après des siècles de misère, l’avenir de notre planète est désormais clairement compromis. Il n’a fallu que quelques centaines d’années pour que le capitalisme ravage la majeure partie de la planète, minéraux, végétaux, animaux. Voilà en quoi le capitalisme conduit réellement une guerre contre l’humanité, une guerre contre le monde lui-même. Certes, après avoir pillé la planète, il n’y aura plus grand chose à vendre. Mais il ne faudrait pas en conclure pour autant à la fin heureuse du capitalisme car cette fin serait aussi celle des opprimés.

Le capitalisme ne perd jamais seul puisque les salariés en sont totalement dépendants pour survivre. Il n’y a pas d’en dehors du monde marchand. Partout, le capitalisme a étendu sa domination et sa guerre totale à ce qui fait le vivant. Le capitalisme a fait du travail salarié non seulement notre unique moyen de vivre, mais aussi notre seule existence sociale. Sans travail, le salarié n’est plus qu’un paria, inexistant, réduit à une mendicité encore plus absolue. Aussi le chômeur ne fait pas que perdre son travail, il perd aussi la plus grande partie de son existence. Décidément, il n’y a pas d’en dehors, le capitalisme est un système d’exploitation. On peut croire en diminuer les contraintes mais il n’y pas d’échappatoire. La guerre que mène le capitalisme contre les humains est une guerre planétaire.

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