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Jean VIOULAC L’époque de la technique
Marx, Heidegger et l’accomplissement de la métaphysique
Article mis en ligne le 15 janvier 2023
dernière modification le 1er juin 2023

Jean VIOULAC
L’époque de la technique
Marx, Heidegger et l’accomplissement de la métaphysique

Puf, 2009, 32 ! pages.

Jean Vioulac, né en 1971, suit un cursus universitaire classique, sans passer par les Lieux Saints de la rue d’Ulm. Agrégé et docteur en philosophie, il enseigne dans le 9.3, puis en Khâgne au lycée Auguste-Blanqui à Saint-Ouen. Il développe une pensée originale sur la crise contemporaine à partir d’une réflexion minutieuse sur la technique. Il appartient la mouvance du courant phénoménologique . Sa parfaite connaissance de Hegel, Marx, Heidegger et Nietzsche le situe au cœur des réflexions théoriques novatrices.

L’ensemble de son œuvre mérite une attention particulière, en raison de sa parfaite érudition, parfois d’une lecture difficile aux non-spécialistes. Nous recenserons dans les détails chaque opus en tentant de dégager les apports fondamentaux nécessaires à la compréhension de notre civilisation en pleine mutation à travers des errances et des dérives totalitaires contemporaines.

INTRODUCTION

La question de la technique , souvent repoussée dans les marges de la noble pensée, fait pourtant l’objet d’une attention particulièrement cruciale depuis des décennies. Jacques Ellul ouvre la question, ensuite Simondon, Stiegler, Anders apportent leurs pierres à cette redoutable question noyau atomique et ADN de notre modernité.

Toutefois, Leroi-Gourhan et les préhistoriens ont démontré l’articulation fondamentale entre le « geste et la parole ». L’apparition de l’outil marque un passage irréversible vers la modernité. La relative lenteur des progrès masqua les enjeux réels de la révolution néolithique et son changement de registre dans la violence. Heidegger parle de « l’époque de la technique » comme acte fondamental de la modernité, ignorant le processus d’hominisation prémisse de la modernité. Terrible ignorance chez un esprit brillant à la dérive d’un égo surdimensionné et flatté par des générations d’auditeurs, apôtres de la bonne parole.

Dans « l’époque de la technique », issu de sa thèse, Jean Vioulac centre sa réflexion sur deux axes principaux. D’abord, exposer dans le détail les apports respectifs de Marx et de Heidegger, étape nécessaire d’une thèse, mais qui chez lui aboutit à une constatation redoutable : la technique comme « accomplissement de la métaphysique ». Nous suivrons scrupuleusement son cheminement.

D’abord, notons que le centrage sur Marx et Heidegger forme un improbable binôme, une sorte de mariage de la carpe et du lapin. Toutefois, un point commun apparaît : la langue allemande dans deux états de classicisme et la difficulté notoire de traduction. Déjà Nietzsche avait pourfendu les « médiateurs » : « celui qui veut faire le médiateur entre deux penseurs résolus est lui-même caractérisé par la médiocrité…Voir des ressemblances et vouloir réduire au pareil, voilà le propre des gens à courte vue ». Bien au contraire Jean Vioulac possède le don de « longue vue », car il fait ressortir leur redoutable convergence trop peu constatée : ceux sont deux « philosophes gnostique de l’histoire » . L’un n’avait pu lire l’autre et l’autre très peu d’un auteur très éloigné de ses préoccupations : Marx combien d’Être en ses lignes besogneuses et bassement historiales ? Tous les deux connurent les « chemins qui ne mènent nulle part » : l’un la révolution prolétarienne dont la décomposition engendra des massacres, l’autre la fascination d’un « Führer » disciple jaloux du premier et fossoyeur de millions de morts dont un nombre invraisemblable de créatures racisées. Le nazisme affiche sa valorisation du travail esclavagiste (Arbeit macht Frei) et sa confiance aveugle dans la perfection technologique : chars, sous-marins, V1 et V2 à l’origine des armes contemporaines. Jean Vioulac ose le binôme avec un talent et une érudition sans faille.

Partant du constat que la technique est le propre de l’occident et que les XIXème et XXèmes siècles amorcent une accélération foudroyante en phase avec le développement du capitalisme et du machinisme. « La mondialisation n’est autre que le processus d’occidentalisation de la planète, c’est-à-dire le déploiement universel et terminal de la rationalité grecque… » (p.24-25 ) [1]

TECHNIQUE ET MONDE

Tout est dit : avec le logos et la métaphysique, la technique trouve ses fondements, ses mamelles nourricières. Marx est le chaînon manquant entre la métaphysique et la technique décomplexée, bref le nouvel Être, incarnation du Capital et maître des êtres-là (les étants) dépossédés de leur travail artisanal au profit du monstre machinique et maintenant numérique dataïsé. Le monde du travail devient ustensile, désarticulé, ridiculisé comme « le marteau sans clou » (p.29) [2]) L’artisan transformé en pièce détaché s’intègre dans la complexité croissance de la machine dont il devient un rouage. La main connectée au cerceau se transforme en pince à boulon ou comme pompe à graisse. Le travail devenu mécanisé et salarié perd son sens profond. Stirner, que Vioulac ne cite pas, avait parfaitement raison de prophétiser l’adage « laboro ego sum » (travailler donc je suis). Le travail machinisé dans son essence devient « monde du travail ». La main a perdu son bras et sa tête, elle est prise dans l’engrenage. Pire, le travail fait monde, son essance* est son déploiement comme monde, la pensée de l’artisan s’externalise dans le logos d’un processus démiurgique : la machine.

L’instrumentalisation est le premier acte de la métaphysique, le Grec (pas seulement le penseur, mais le citoyen grec lui-même) vit du travail de ses esclaves et de son gynécée. L’esclavage est lui-même une technique, un mode de production. Le faire-par-autrui constitue une logique transcendantale qui établit le lien entre la « maniabilité » et la mainmise. Si la main prolongeait le cerveau, l’outil est une externalisation de la main dans un cerveau indépendant, maître de son développement et comportant une logique interne que seul le temps révèlera dans son extrême perversité.

La sédentarisation inaugure un long processus historique de dépossession. Le sauvage était manœuvre de son monde âpre. Pour paraphraser : « Au Commencement était la main-cerveau ». La mainmise sur le monde débute par les techniques les plus rudimentaires. Elle est la première violence faite à la nature, donc prémisse de la domination.

TECHNIQUE ET HISTOIRE

La nature est le fruit de la technique. La forêt primaire était elle-même une technique, celle de sa faune et de sa flore. Ce que l’on appelle maintenant nature provient d’une technicisation rampante. La technique a fait monde : la mondanéité, et l’histoire : historialité. La hantise grecque du Chaos, du sauvage, favorisèrent l’émergence d’un travail incessant sur la matière (architecture, terrasses, irrigation…). Le travail, donc la double exploitation de la matière et de l’esclave, est l’histoire première.

Nous savons que le primitif (Clastres et autres) bloque l’expansion de la technique au moyen d’autres dispositifs : esprits surnaturels… Il n’y a pas de différence entre la nature et ses occupants. « Le primitif n’est pas manœuvre, il est chiromancien » (p.71). Le travail comme praxis relève d’une pensée transformatrice et dominatrice. « Le monde n’est pas donné, il est conquis » (p.77). Vioulac cite par abondance Platon dont l’influence sera fondamentale dans le pathos de l’occident. Techné et travail (agir) forment une vision et une pratique du monde. La sédentarisation devient le premier stade de l’urbanisation, principe accélérateur par excellence. La philosophie citadine (la Cité grecque) s’urbanise, de ce fait, elle institue un centre et une périphérie (banlieue). Le couple philosophie / technique opère un mouvement de délocalisation, de mondanéité, d’externalisation de la main pensante, prémisse de la mondialisation de son mode de pensée et de fonctionnement. Philosophie => Techné => Empire => Domination planétaire résume parfaitement le schéma directeur de l’occident.

APPAREILLEMENT ET MACHHINATION

Jean Vioulac introduit une réflexion originale sur le lien entre machines et machination. L’externalisation du cerveau et la perte centrale de l’usage de la main donnent naissance à la technologie, science des machines : le machiniste (l’opérateur devient un machino dans le vieux vocabulaire). Cette externalisation du processus du savoir déplace le lieu du pouvoir et son exercice. Le philosophe devient valet de pied du nouveau mode de production. Les sciences : algèbre, géométrie, calcul complexe remplacent la pensée opérationnelle parfois magique, la transformation du monde s’opère par segmentations successives. L’argent devient outils dominant dans l’investissement et la projection vers le futur. Une autre culture apparait : la machination. Dans le chapitre IV de son livre Jean Vioulac décortique par le menu ce sujet. Dans la machination, tout devient machine ex : la maison est une machine à habiter. L’homme machine de Descartes enfonce une nouvelle brèche, une banderille dans le corps propre de la pensée occidentale.

La vie devient appareillement (Heidegger), la culture des artéfacts remplace celle du corps. La théorie de transhumanisme vient de loin. Le vieux logos est devenu calculabilité (Husserl Krisis). La machination prend forme dans la fragmentation, car elle seule garde une vision d’ensemble. La machination a une seule finalité « la perpétuation de son propre fonctionnement » (p. 168). Jean Vioulac brosse un tableau rarement aussi synthétique de la problématique machinique. Il démontre comment la pensée allemande parvient à boucler sur elle-même la quadrature du cercle de la machination véritable processus de conquête circulaire du monde. La machine englobe tous les concepts de la pensée, elle devient la concrétion ultime de notre vision du monde (weltanschauung chère à la germanité). La mondéanisation du monde, sa conquête passe par la prolifération machinique de la pierre taillée à la fusée.

Apparaît ici le grand fantasme du mouvement perpétuel sans perte d’énergie. Le mouvement (Aristote) boucle : « la circularité du fonctionnement est donc l’essance même de la machination » (p.169 ». L’étant (la chose animée : l’individu ou l’outils) n’est qu’en tant (étant) que machinerie. L’étant n’est plus ni objet ni sujet, mais pièce détachée, comme fonds (stock) disponible et inépuisable.

La machine externalise l’impérialisme de la technique d’où le concept de MACHINATION dans le double sens de machinisme et de complot généralisé et généralisant. C’est tout à l’honneur de Jean Vioulac de repérer dans ce processus « l’accomplissement de la métaphysique ». L’Être ou le Dieu introuvable ont maintenant un nom, une fonction, une nécessité parfaitement justifiée. Le vieux Logos devient calculabilité (Krisis). La machine est numérisation incarnée, « le calcul est l’armature de toute machine » et « toute machine est une machine à calculer ». Galilée ouvre la porte à l’abîme sous nos pieds fragiles et surtout nos têtes creuses. Le réel est machinable donc machination, voilà le secret caché de la vieille métaphysique. [3]. Bien sur la machination implique l’automatisation même de tous les étants, la consommation devient l’huile de l’engrenage d’où son extension comme nécessité. La machination s’appelle maintenant « principe de raison », Leibniz et Heidegger en bavent de plaisir. « Le principe de raison est l’essance même de la pensée occidentale » (p. 178) des Grecs à nos jours le scénario catastrophe se joue. La machination est l’universel enfin reconnu. Le Commencement grec en s’accouplant avec le Commencement (Bereshit) biblique met au monde la monstruosité occidentale.

TECHNIQUE ET METAPHYSIQUE

Dans le chapitre V, Jean Vioulac développe sa thèse magistrale sur l’accomplissement de la métaphysique « l’essance de la technique est la métaphysique même ». On le voit la machination réalise l’onto-logie tant rêvée par les métaphysiciens de tous bords. L’auteur relit la pensée occidentale en profondeur, rien n’échappe à sa moulinette rigoureuse. Les philosophes se heurtèrent longuement à ces fondements gréco-judaïque. Kant entreprend la lourde tâche d’une Critique de la raison pure par une analyse puissante des antinomies de la raison pour en fin de compte plonger dans le fatras de la moralité que nos dûmes ânonner en phase terminale (?). Le triste sire Hegel passe le grand braquet, sa Science de la logique « constitue la métaphysique proprement dite ou la pure philosophie spéculative » (p.191). Hegel invente une série de concepts et de processus qui annoncent les grandes étapes des totalitarismes postérieurs. Prodige du langage : « le concept seul a une réalité effective et de telle manière qu’il se la donne à lui-même" (p. 195) [4]. Fait nouveau, l’action est la médiation par lequel le concept acquiert son effectivité (p. 196). L’action (ex-mouvement d’Aristote) se déroule dans le temps (le truisme fit fortune) si bien « que le temps est le concept lui-même existant ». Et nous voilà partis pour la triste aventure de la négativité et de la dialectique : les deux nouvelles machinations germaniques. Jean Vioulac détaille les méandres de la pensée hégelienne en quelques pages denses et synthétiques (p. 191-216). L’histoire devient le processus du développement de la puissance, elle réalise la rationalité du réel (Mineurs à vos pioches, vous creusez l’énergie globalisante et votre tombe : l’ivresse du grisou pour la bonne cause). L’histoire (celle qui se fait) est la nouvelle théologie de l’onto-logie. L’Absolu est au bout du chemin, reprise de l’eschatologie sous le signe du matérialisme. Creuse Camarade ! tu pioches vers la délivrance. La métaphysique hégelienne introduit radicalement la modernité : « la logicisation du monde ». Plus d’issue de secours ou d’île desserte : rien que l’Absolu se réalisant. [5]. Nous y reviendrons dans la série d’études stirneriennes. Avec Hegel : Science, État, Dieu = même combat. L’État devient le Logos réalisé, la réalité incarnée de l’Absolu.

La grécitude (forme péjorative de la grécité) trouve en Hegel son chantre, son apôtre du « devenir technique de la métaphysique ». Ce processus ou production est l’effectuation du germe initiale, Prométhée se déchaîne enfin sans vergogne. Hegel spiritualise le Capital naissant à travers le machinisme. Retour à la thèse centrale de Jean Vioulac : la technique accomplit la métaphysique. L’État prend une dimension universelle : « l’État est pour soi ce que la richesse est en soi » (p. 216). Le rêve balbutiant du libéralisme prend un coup sur la tête : politique et économie forment la nouvelle ossature de l’Absolu – horizon indépassable.

La phase suivante de l’accomplissement de la métaphysique se réalise sous la plume et l’activité de Marx. Ce qui doit être (ce qui est déjà comme devenir) n’advient que par la guerre, moment privilégié du changement de paradigme. Marx reprend le flambeau. Pour lui la métaphysique demeure illégitime et illusoire qu’il faut remettre sur ses pieds : la révolution. [6]La Domination y trouve à la fois sa Réforme et ses guerriers. La mystique hégelienne cède devant la croyance relookée. La mystique hors-sol devient mythe(s) : révolution, prolétariat, parti qui eux agissent pour transformer. Ce transfert constitue une nouvelle phase de la sécularisation avec la mise en scène d’un capitalisme exponentiel dont il convient de prendre le contrôle : la guerre devient lutte de classes. Les critiques justifiées de l’hégélianisme permettent à Marx de relancer l’accomplissement de la métaphysique. Dès le début de sa carrière, il monte à l’assaut du bastion anarchoïde (Stirner, Proudhon), la constitution de la nouvelle Église reprend les tics de l’Inquisition. Toutefois, l’arnaque se fait sous les hospices d’un nouveau vocabulaire : l’Homme, la Vie. La sacralisation du travail : « le travail est le feu vivant qui donne forme » (p.233) rejoue le XIIIème siècle : la lutte contre le refus du travail et la création de nouveaux ordres religieux destinés à lutter contre les hérésies de « la libération maintenant ». Le travail comme mystique, le marxisme naissant réemploie l’artillerie lourde. Marx spiritualise l’agir (praxis), la bourgeoisie saura reprendre le slogan avec talent. Jean Vioulac montre à la perfection les articulations avec la vieille métaphysique (p.234 -240). Le travail acquiert le statut d’essance de l’homme. La descente de la transcendance sur terre renoue avec la falsification inaugurale grecque. La dictature du prolétariat refait la révolution galiléenne. La praxis est une abstraction, celle de la production comme universalité. La tautologie métaphysicienne reprend du service et ses sévices, elle sert de logique infernale 0 = toujours 0.

TECHNIQUE => CAPITALISME => METAPHYSIQUE

L’époque royale de la technique, son plein accomplissement se déroule sous le signe de la Machination. Marx perçoit la radicalité de la manœuvre en cours de déploiement. La collusion de l’économie et du politique : la valeur-travail comme référent du monde primordial. Le travail devient l’essance de la vie. De quoi révulser les premiers adversaires (Stirner) et le futur gendre et son « éloge de la paresse ». En termes philousophards, le « Travail est l’Être et l’étant le travailleur » « ist die Arbeit ihr Sein » résume le Maître. Le travail mène à la transcendance. On retrouve la racine biblique de l’expulsion d’Eden et la vie dans l’immanence à la « sueur de son front ». Vous avez dit modernité ? La valeur mise en avant par Marx dans ses analyses implacables rappelle l’Esprit de la Sainte Trinité, entre le père (le capital) et le fils (le travailleur) il faut une médiation : la valeur signe invisible qui rend transcendantal la sueur. L’autre facteur déterminant de la nouvelle métaphysique est la marchandise dont l’argent n’est que la transformation en universalité mondanisée donc monétarisée. La transcendance et l’immanence trouvent enfin leur réconciliation. L’échange sert de puissance transformatrice « au travail universel abstrait. » En tant que valeur, la marchandise est universelle, en tant que marchandise réelle, elle est une particularité » mù(p.254). Il faut donc lire Marx avec des lunettes à double-foyer, les verres progressifs ressemblent à cet « opium » tant décrié par l’auteur lui-même.

La nouvelle métaphysique met en place une série de nouvelles médiations inséparables : circulation, valeur, marchandise, marché…L’alchimie de la modernité a ses procès. Le sujet du travail artisanal subit un assujettissement, une dénaturation à marche forcée. Les médiations forment une transsubstantiation. L’avènement du capitalisme est un séisme ontologique, la dépossession de soi en faveur d’une Abstraction nouvelle. On assiste à une chosification des personnes. Jean Vioulac fait une lecture au scalpel de la description marxienne du capitalisme qui se déploie sous ses yeux. Hélas, les adeptes ne sauront pas prolonger la finesse des analyses et se fourvoieront dans un matérialisme historique mortifère.

Le premier opus de jean Vioulac refonde radicalement la relecture des fondements de la philosophie occidentale. Faire le lien entre la technique et l’accomplissement de la métaphysique relance la relecture de nos fondements et, surtout, démontre les ravages intellectuels engendrés par les chantres de la modernité auto-proclamés « déconstructeurs ». La misère en milieu prolétarien et consumériste devient une servitude volontaire, « un cauchemar climatisé » pour non-voyants satisfaits des ombres rétiniennes de la caverne platonicienne.

À suivre :
Jean Vioulac la logique totalitaire E