Beaucoup de textes sont parus ces derniers temps, plus intéressants les uns au les autres. en voici une brève recension.
Donc deux textes parus dans des organes de presse distants sinon opposés, Le Monde, journal officiel de la république des idées et la succursale culturelle du Figaro, le Vox où s’exprime entre autres E. Zemmour. Ces deux textes posent la question de ce que c’est "vivre aujourd’hui".
Dans le Monde du 27 décembre 2020, Claire Marin exprime bien des choses qui nous traversent la tête ces temps covidiés. Entre autre elle dit, dans une interview intitulée Nous sommes confinés mentalement,bien plus encore que nous ne l’avons été physiquement » "On est en train d’intégrer plus ou moins consciemment l’idée que le schéma qui s’annonce n’est sans doute pas celui d’une séparation nette et franche entre l’avant et l’après, mais celui d’un glissement vers un nouveau rythme d’existence, fait de crises et de moments plus calmes, plus « normaux », dans une alternance dictée par des priorités sanitaires."
Dans Figaro-Vox, le 30 du même mois, un psychiatre Jean-Paul Mialet avance ceci "Mais à vouloir trop protéger, on court deux dangers : l’illusion du risque zéro et l’infantilisation avec sa corollaire, la déresponsabilisation. Animé des meilleures intentions, on dépossède l’individu de sa liberté d’existence pour la remettre entre les mains de la collectivité - c’est à dire à l’État et son administration [...] "Depuis que l’État s’en mêle, nos vies ne nous appartiennent plus
complètement, elles appartiennent également à la Sécurité Sociale"
Les effets sociaux de la situation se suivent et ont l’air de se ressembler, mais serait -ce un mirage ?
Après la sidération du premier confinement, conséquence à la fois de la violence du choc viral et de l’impréparation tant étatique que scientifique, il y a eu l’illusion qu’il était possible de vivre avec. Celle -ci n’a duré qu’un été et un nouveau confinement est arrivé suivi de couvres-feu à dimensions locales avec horaires idoines.. Le tout fait office de sédation générale.
Combien de temps sera t il possible que tout cela tienne ensemble sans que la colère sous-jacente dans notre société ne vienne au jour autrement que par quelques rave-parties plus ou moins clandestines ou des manifestations commerçantes ou cultureuses.
Ne nous y trompons pas, le vaccin présenté et espéré comme la solution générale, tant scientifique qu’économique ne résoudra pas la situation délabrée tant sociale qu’économique laissée par le reflux viral.