– Accord général sur le commerce des services (AGCS) propulsé par l’OMC pour privatiser tous les services, y compris ceux de santé, d’éducation de télécommunications, etc. ADPIC, accord sur les droits de propriété intellectuelle et commerciale.
– Ajustements structurels. Ensemble de réformes politiques et économiques réclamées par les IFI aux pays qui demandent de l’aide quand ils éprouvent des difficultés à rembourser leurs emprunts ou à servir les intérêts de la dette. Ainsi, de nouveaux prêts deviennent conditionnels. Ces ajustements contiennent une politique néolibérale absolue : libéralisation des marchés, libre circulation des capitaux, privatisation des services et des entreprises publics, suppression des monopoles d’Etat, suppression des prix subventionnés, orientation de la production vers l’exportation, cure générale d’austérité...etc.
– Club de Londres. Groupe informel rassemblant les banques privées détenant des créances )sur les PTM ; ce groupe se réunit périodiquement pour rééchelonner les créances privées (CP) sur les PTM ou autres pays en voie de développement.
– Club de Paris. Groupe informel crée en 1956 par les dix pays les plus riches du monde (19 aujourd’hui), dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et viables aux difficultés de remboursement des dettes publiques (DP) extérieures. Il ne traite donc que des créances entre gouvernements : par moratoire, suspension du versement des intérêts, rééchelonnement des DP des PTM.
– Consensus de Washington. Ensemble de recommandations libérales pour tous les gouvernements, base de contenu des ajustements structurels. Pourquoi de Washington ? Parce que la Banque mondiale et le Département du trésor US sont stationnés dans cette ville.
– Dette extérieure : somme des dettes publiques et des créances privées détenues par l’étranger.
– Objectifs du millénaire. Ils résultent d’une déclaration signée par 189 pays en septembre 2000. Pour 20015, sont visés 8 objectifs qui visent à réduire la pauvreté et la mortalité infantile et maternelle, à améliorer la santé et l’éducation, à diminuer les maladies endémiques, dont le paludisme et le SIDA, un environnement durable et un développement soutenu. Au train où on va, ces objectifs pourtant modérés ne seront atteints qu’à la fin du 1er siècle du millénaire.
– Pays pauvres très endettés. En 1996, les IFI proposèrent à l’OCDE et au G8 un traitement, si j’ose dire de faveur, pour les pays les plus mal en point et incapables de servir leur dette. Cette aide, notamment par remise de dette, était conditionnée par l’observation de recommandations strictes (révisées à la hausse en 99). 49 PTM étaient « éligibles » ; seuls 19 subsistent aujourd’hui et 3 ou 4 ont vu un début d’exécution. Ainsi, la Côte d’ivoire, ne devenait éligible que si elle libéralisait totalement le secteur du cacao en 98-99. L’initiative PPTE a donné lieu en 2005, lors de la réunion du G 8 en Ecosse, à 40 milliards de $ de réduction de dette pour 18 pays. Des réductions sont encore envisagées pour 20, s’ils deviennent éligibles, c’est-à-dire s’ils passent sous les fourches caudines des IFI.
– Prix de transfert. Le prix de vente des produits issus de la filiale du pays A vers le B puis vers le siège de la multinationale. Ces prix sont manipulés pour effacer tout bénéfice imposable dans les rares pays avec une fiscalité sur les entreprises, ce qui gonfle ceux que l’on souhaite voir apparaître dans les pays sans fiscalité. L’Irlande est championne, pour l’instant, de la chose dans l’UE.