Divergences Revue libertaire en ligne
Slogan du site
Descriptif du site
Camus Albert, sa mère et la justice
Article mis en ligne le 22 novembre 2016
dernière modification le 22 février 2024

Sur le site du Parti des Indigènes de la République est paru un texte intitulé : « Ivan Segré : quand un Camus israélien critique Houria Bouteldja ». Il est signé Malik Tahar-Chaouch et Youssef Boussoumah, membres du PIR. C’est une réponse à mon compte-rendu du livre de Houria Bouteldja, et incidemment à certains autres de mes textes, tous parus dans Lundimatin.

Yvan Segré

« Lors d’une rencontre avec des étudiants suédois, un étudiant arabe lui reproche, à lui le natif d’Algérie, son silence sur ce qui s’y déroule. Camus, en vérité, s’est beaucoup exprimé. (…). A l’étudiant, il répond : « En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère. » Dans le compte rendu du Monde, cette phrase devient : « Je crois à la Justice, mais je défendrai ma mère avant la Justice. » Puis la rumeur en fait ce qu’on n’a plus jamais cessé d’entendre : « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère. »

http://next.liberation.fr/culture/2010/01/02/camus-cet-etrange-ami_602169


Dans la même rubrique