Divergences Revue libertaire en ligne
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Les anti-Wall Street commencent leur 4e semaine de protestation
Article mis en ligne le 16 novembre 2011
dernière modification le 29 octobre 2023

Selon le site « Occupons ensemble », qui se présente comme un site « informel » recensant aux Etats-Unis les actions similaires à celle lancée à New York, des occupations avaient lieu dans quelque 68 villes du pays samedi, dont Washington, Los Angeles, Chicago, Miami ou Dallas.

À Washington par exemple, quelques dizaines de membres d’un groupe
« Occupez DC » dorment sur une place dans le centre des affaires de la ville.

Samedi, des échauffourées ont éclaté lorsque des manifestants ont tenté d’entrer dans le musée de l’air et de l’espace, l’un des plus visités de la ville, entraînant sa fermeture. À New York, le noyau dur des manifestants, qui dort effectivement chaque nuit à Zuccoti Park, au coeur du quartier financier, compte à peine quelques centaines de personnes. Mais au moins 5.000 personnes ont pris part à une manifestation organisée mercredi.

Après trois semaines de protestation à New York, les manifestants ont étonné les sceptiques et réussi à attirer l’attention du président étasunien Barack Obama et de ses opposants républicains grâce à leur sens de l’organisation, leur persévérance et leur capacité à étendre le mouvement. Branchés sur les nouveaux réseaux sociaux sur internet, ils se sont avérés capables de lever des milliers de dollars pour approvisionner leur campement et d’éviter d’importants débordements lors de leurs manifestations régulières. Samedi, un millier de ces « anti-Wall Street » ont quitté le quartier financier au sud de Manhattan pour aller tenir une assemblée générale plus au nord dans la ville.

Évitant d’utiliser des mégaphones pour ne pas tomber sous le coup de la loi sur les manifestations non autorisées, ils relaient la parole des orateurs en reprenant tous en choeur ce qu’ils disent. Pendant une heure, ils ont patiemment exploré les pistes pour permettre à leur mouvement de continuer à croître, sans jamais évoquer clairement des objectifs précis.

Depuis le début du mouvement, si celui-ci se concentre souvent sur la critique des banques et des institutions financières, d’autres slogans ont émergé, contre la guerre en Afghanistan, le réchauffement climatique ou même la forte hausse des frais de scolarité universitaires.