Aujourd’hui, 8 mars, journée internationale des droits des femmes,
Nous exigeons la…
LIBERATION IMMEDIATE DES 36 PRISONNIERES PALESTIENNES !
Depuis 1967, plus de 700 000 Palestiniens dont 10 000 femmes ont été arrêtés et détenus dans des prisons en Israël, en vertu d’ordonnances militaires israéliennes. Ce chiffre représente plus de 20 % de la population de la Cisjordanie et de Gaza.
Ces incarcérations donnent lieu à de nombreuses violations des droits humains (traitements cruels inhumains et dégradants lors des arrestations, interrogatoires et en prison) tels qu’ils sont protégés par le droit international.
Ces incarcérations ont ainsi un impact très fort sur la vie des Palestiniens, car chaque famille a vécu plus ou moins directement cette expérience douloureuse.
Actuellement, sont détenus dans les prisons Israéliennes, plus de 7 000 Palestiniens, dont 300 enfants et 36 femmes.
L’enfermement des femmes est un moyen utilisé par le gouvernement israélien pour détruire le tissu social palestinien, d’autant plus que les femmes sont souvent soutien de famille quand le père, l’époux ou les frères sont emprisonnés.
L’administration pénitentiaire israélienne sépare les détenues appartenant à des groupes politiques différents accentuant en cela les scissions politiques dans la population palestinienne. Ainsi, les femmes appartenant au Hamas ou au Djihad islamique sont dans la prison d’Asharon (21 femmes) tandis que les autres se trouvent dans celles de Damon (14 femmes) et de Neve Tirza (1 femme).
Cependant les prisonnières se sont organisées, ont participé aux actions collectives menées dans toutes les prisons, même si les représailles furent violentes.
Grâce à leur opiniâtreté, ces femmes ont obtenu quelques améliorations à leurs conditions de détention. Elles mettent à profit ce temps d’incarcération pour se cultiver, apprendre l’hébreu et l’anglais, acquérir de nouvelles connaissances. Elles tiennent à être distinguées des « droits communs », à être reconnues comme des « politiques ».
Parmi ces 36 prisonnières, certaines sont là pour des activités au sein de la société civile, d’autres pour des actions politiques qu’elles soient non-violentes ou militaires. D’autres encore ont été arrêtées de manière à faire pression sur des membres de leur famille.
Trois d’entre elles sont en détention administrative sans connaitre, elles-mêmes ou leurs avocats, le motif de leur emprisonnement.
CES 36 PALESTINIENNES DETENUES DANS DES PRISONS ISRAELIENNES
— EN VIOLATION DU DROIT INTERNATIONAL —
LE SONT DANS LE CADRE DE L’OCCUPATION DE LEUR PAYS, LA PALESTINE, PAR ISRAËL