C’est pas moi, je suis innocent ! Ce qui suit est l’exemple même du discours de nos dirigeants pour qui seul compte le fric (c’est une surprise pour qui ?) et qui au fond appellent de leur vœux des régimes qui ne viendront pas les embêter avec des questions d’heures supplémentaires, de congés ou de retraites.
Divergences
Stéphane Richard s’explique
sur Orange Tunisie
Interrogé par Challenges.fr en marge de la présentation du nouveau bouquet de chaînes cinéma avec Canal+, le DG d’Orange a tenu à faire une "mise au point" sur la situation d’Orange Tunisie.
M. S. R. n’a jamais étudié à l’école le principe des vases communicants :
"Je tiens à rappeler deux ou trois choses sur ce sujet. En Tunisie, Orange a investi 260 millions d’euros : la moitié pour le réseau et l’autre pour acheter la licence. Ces 130 millions ont bien été versés à l’État et pas à l’entourage de l’ex-président."
M.S.R. ne sait pas ce qu’est une famille unie :
"Nous sommes associés avec la famille Mabrouk. Celle-ci est dans les affaires depuis 1948. C’est-à-dire bien avant la présidence Ben Ali. "
Commentaire sur le site : Qui se ressemble s’assemble !
Marwan Mabrouk, l’un des gendres de l’ex-président Ben Ali, fait partie de cette « famille » qui a accaparé une partie du fruit des entreprises en Tunisie.
Orange acteur de la révolution : faudra en parler à ceux qui sont morts sous les balles des flics et de leurs affidés :
"Vu la faiblesse des réseaux fixes, notre réseau, le seul en 3G, est un outil de communication essentiel. C’est donc en partie grâce à nous que les réseaux sociaux ont pu jouer un rôle déterminant dans les récents événements."
M. S.R. est un patron social
"Nous voulons protéger nos salariés en Tunisie. C’est pour cela que nous avons rapatrié nos expatriés. "