Les indigènes des colonies françaises, éperdus de reconnaissance pour les bienfaits prodigués par notre civilisation, se levèrent pour la défendre lorsque généreusement l’occasion leur en fut donnée. Dès 1914, sur les champs de bataille, affamés de gloire, tirailleurs, zouaves et spahis partirent à l’assaut.
Des larmes de bonheur dans les yeux, ils mouraient en chantant la Marseillaise. La bonté de la France est connue ; la République voulut récompenser cette naïve dévotion de centaines de milliers d’indigènes avec munificence. Après la victoire, elle construisit une mosquée à Paris.
Grâce à cette généreuse récompense du sacrifice, leurs descendants jouissent de nos jours du réconfort de leur religion, écoutant les prêches de leurs imams, qui leur racontent comment à cinquante ans passés Mahomet combla de joie son épouse Aïcha en la déflorant à neuf ans. Ils s’y procurent en outre les manuels religieux qui leur enseignent que leur prière n’est pas valable s’ils lâchent un vent, ou s’il reste du sperme au bout de leur pénis.