Objectifs : il s’agit d’aborder en Argentine et dans les pays limitrophes, Chili, Bolivie, Paraguay, Brésil et Uruguay, les luttes et les pratiques qui nous sont proches. Données fixes économiques, sociales et politiques
Argentine 2.761.000 km 2, 38 millions d’habitants, *20 % de chômage, 55 % de la population est sous la barre de la pauvreté, dont un fort 20% est dans l’indigence. *les chiffres officiels indiquent 2002 : 20,8 %, 2003 : 14,5 %, 2004 : 12, 1 %, 2005 : 11 % estimation. Le 15 XII l’INDEC (= INSEE argentin) a publié une enquête du 3 ème trimestre 2005 sur 28 municipalités de tout le pays qui confirme 11 % de chômeurs, avec cette définition : “ Population employée : ensemble de personnes ayant au moins un emploi, c’est-à-dire qui pour une semaine de référence a travaillé au minimum une heure (dans un cadre économique). Le critère d’une heure de travail, outre qu’il permet la comparabilité avec d’autres pays, permet de capter les multiples occupations informelles et/ou de faible intensité que la population accomplit. ” (Encuesta permanente de hogares, indicadores socioeconómicos, 28 aglomerados urbanos, p. 13)
Comme tout pays du tiers monde, la moitié et plus de la population a moins de 25 ans et se trouve majoritairement parmi les pauvres.
Premier pays d’Amérique latine pour les disparitions politiques (30.000) - génocide politique - et pour la prise de conscience de la lutte la lutte à mener contre les génocidaires, qui sont les complices des politiques de restructuration économique directement liées au néo libéralisme d’aujourd’hui.
Dans les années 70 les Argentins (et les Chiliens) se considéraient plus proches de l’Europe que de l’Amérique latine. Maintenant, après la répression militaire, la généralisation de la misère et la montée des protestations indiennes, ils savent qu’ils sont latino-américains. Définition du régime actuel : “ Kirchner accorde une attention excessive à la défense des droits de l’homme lorsqu’on parle du passé, mais sa politique économique continue de condamner à la famine des millions d’habitants du pays, et de peupler les prison de prisonniers politiques.” (OSL, journal, En la Calle, 04-XII)