STATUAIRE PARISIENNE
Selon le célèbre architecte romain Vitruve,
les premières caryatides naquirent de
l’écrasement par Athènes de la cité de Carye,
qui avait aidé les Perses.
Pour marquer avec éclat la réduction
à l’esclavage des malheureuses femmes
de cette ville, les Athéniens auraient
décidé de les montrer perpétuelles
servantes de leurs édifices, dont elles
porteraient désormais le poids sur leurs têtes.
Atroce légende.
Les caryatides et les atlantes (Atlas portant le monde sur ses épaules, les atlantes sont les mâles des caryatides) ont proliféré à Paris, presque autant que les saints des églises : 500, sur 150 sites !
Leur vocation à l’esclavage se prouve au 199 rue de Charenton, où les quatre atlantes sont un mineur à casque et torche, un paysan à blouse, un forgeron à tablier, et un marin en ciré. Point de banquier.