Comix-collages de Barthélémy Schwartz.
C’est la dynamique juxtaposition-relation d’images / rapport texte-image, avec l’ensemble des possibilités d’expression que cela permet, qui m’a toujours intéressé en bande dessinée. Davantage ses possibles que ses réalisations, d’ailleurs. Avec le temps, je me rends compte que je suis aussi sensible à un certain matter of fact propre à la bande dessinée (au sens de Deleuze à propos de Bacon). Ceci sans nostalgie. Tout ceci dépasse de loin la simple matérialité de la bande dessinée (encre et papier). S’inquiéter de savoir si ce dispositif relève de l’art (dyptique, tryptique…) ou de la bande dessinée est étranger à ma démarche. Je ne cherche pas à établir des séparations entre les « territoires » de l’expression, je m’intéresse au contraire aux lieux de passage, aux échanges. Quelque chose d’hybride émerge de la bande dessinée qui en fait sa richesse et sa singularité.
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