Les architectes Biro et Fernier ont tenté, nous informe Hervé Martin, de composer pour l’Hôtel Drouot « un décor urbain à base de multiples clins d’œil. Les panneaux de la façade, en particulier, évoquent le macramé des rideaux de concierge. » Parfaite comparaison.
Le style de l’église de la Trinité, lui, préfigure avec bonheur les églises mexicaines des films de la société Walt Disney.
De même, on étudiera l’intéressant effet produit par l’architecte Vittorio Mazzuconi au 27 avenue Matignon. Hervé Martin juge que, dans l’évident désir d’accorder sa façade au type d’art fourni par les galeries d’art de ce quartier spécialisé dans l’art à haut potentiel de diffusion, M. Mazzuconi a
« mis la mémoire de l’ancien au milieu du moderne en intégrant dans la façade en verre de fausses ruines classiques. Car, en période de crise, les nouvelles civilisations réutilisent les morceaux des anciennes. Ici, l’échancrure de la ruine évoque tout autant l’explosion qui, comme au Parthénon, a ravagé l’ancienne civilisation que les catastrophes qui menacent la nôtre. »
L’Encyclopédie des malheurs urbains juge, par la plume de M. Léon, que « M. Mazzuconi a donné ici une belle illustration architecturale d’une catastrophe. »