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Une affection bâclée
Patrick Tillard
Article mis en ligne le 22 août 2006
dernière modification le 20 août 2006

Nous avons reçu ce texte sans l’avoir sollicité. Il a été l’occasion d’une assez vive discussion à l’intérieur de la rédaction de Divergences. Nous avons peu apprécié les attaques "ad hominem" contre Dupuis Déri. Mais nous le publions quand même, pour deux raisons. nous pensons que la discussion même vive doit avoir lieu d’une part et d’autre part nous pensons que la qualité du questionnement de la violence mise en oeuvre par les Blacks bloc méritait une plus large audience. Nous souhaitons qu’un débat puisse s’engager à ce sujet : Quelle violence et pourquoi ?.

Divergences


La notoriété récente des Blacks Blocs, leur présence spectaculaire à chaque manifestation d’une certaine ampleur des opposants à la mondialisation (Gènes, Québec, Seattle, Prague) les interrogations sur leurs motivations ainsi que la complaisance intéressée des médias devaient nécessairement déboucher sur des livres. Au Québec un politologue universitaire s’en est chargé [1] il y a quelques années. Entre analyse sociologique et survol politique, l’auteur explorait la stratégie et les principes anarchistes des blacks blocs. Il est pertinent de revenir sur son analyse, même avec quelques années de décalage, car ce petit livre illustre parfaitement l’ignorance, la confusion et la prétention d’une pensée sociale qui ne s’embarrasse ni des apports de l’histoire ni de possibles effets retours sur tous ceux qui seraient séduits par les blacks blocs. Il est regrettable que cet opuscule ait été écrit par un universitaire qui par ailleurs donne un cours sur l’éthique alors que ces thèses en sont si totalement dépourvues. Il est tout aussi regrettable que cette analyse puise passer pour une lecture radicale ou révolutionnaire d’un moment historique particulier. Cette lecture parasite n’a, au contraire rien de radicale, elle est l’expression d’une pensée morte dont l’expression embrouillée est un moment nécessaire à la récupération de tous les combats et de toutes les formes de résistance qui sont liés à ces luttes . De cette façon, l’aliénation se perpétue sans mal : ceux qui se réclament maintenant de l’anarchisme (cette idéologie qui a échouée en Espagne au siècle dernier) ne propageant plus que des idées fausses.

Les blacks blocs sont nés d’une forte mobilisation d’individus inorganisés autour des squats autonomes de Berlin ouest dans les années 80. Pour défendre des expulsions les squats du quartier de Kreutzberg, ils utilisaient alors une tactique et une stratégie de convergence rapide sur les lieux de l’affrontement mêlant solidarité active dans l’action (priorité à la libération des arrêtés, premiers soins, regroupements rapides et harcèlement) et résistance afin de lutter efficacement contre les groupes tactiques policiers. Cette mini guérilla urbaine était adaptée à un quartier de Berlin où les autonomes allemands étaient majoritaires, remarquablement motivés et parfois protégés par les habitants, eux-mêmes notamment les immigrés (majoritairement turcs) et une frange importante des marginaux (artistes, chômeurs) de la société berlinoise.

Les groupes autonomes en RFA, en Italie et en France, le mouvement punk en Angleterre, certains groupes à Madrid et à Barcelone vont généraliser ces types d’actions offensives et coordonnées et, parallèlement, leurs critères de groupe et d’identification vont évoluer vers des modes vestimentaires où le noir et le port des masques vont se généraliser dans les manifestations pour tenter de générer un certain anonymat des manifestants.
La tentation de la violence incarnée dans la rage et la haine ou dans le geste de révolte spontané (casse de vitrines, incendies ciblés de banques, jets de pierres, pillage) va devenir la marque distinctive de ces groupes.

À ce sujet, il aurait été nécessaire que l’auteur indique le contexte révolutionnaire et social dans lequel sont nés ces groupes autonomes et l’influence de ces conditions d’émergence sur leur pratique et leur théorie. Il aurait alors compris combien la tentation du terrorisme (souvent en arrière plan lorsqu’on prône la violence sociale) de la pratique comme culte, était considérable dans les années 70/80 en Europe. Elle ne fut écartée qu’en partie en France (Action Directe) et après des débats difficiles parmi les organisations les plus radicales alors qu’en Italie et en RFA le terrorisme recouvrait peu à peu toutes les perspectives de la lutte comme de la critique. Manipulés, infiltrés, détournés de leurs objectifs révolutionnaires, les activistes des Brigades rouges, de Prima Linea, de la RAF, et de tant d’autres groupes enfermés dans une logique clandestine ont servi à atomiser considérablement un mouvement social alors d’une certaine ampleur. Sur le continent américain, les Weatherman ont joué le même rôle tragique d’une façon encore plus isolée. Le militant américain Michael Albert a raison de souligner, dans sa contribution à ce livre, que se sont souvent les meilleurs parmi nos camarades qui avaient choisis la lutte armée, nous rajouterons que par rejet viscéral de la théorie ils ont voué leurs vies à l’apologie désespérée de la “ pratique ”. Une des leçons de cette fausse guerre aura consisté au moins à montrer la nécessité d’une praxis et non le fétichisme d’une lutte suicidaire, la réapparition cyclique du sacrifice.

Les conditions ont changé, la répression et le contrôle social se sont renforcés en partie à cause des effets du terrorisme de ces années-là, mais la stratégie des Black bloc continue à colporter les illusions et la fable de cette opposition extra parlementaire littéralement en écho du pouvoir. Cette stratégie, si elle s’étend, conduit tout droit vers l’exclusive d’une pratique érigée en dogme. Michael Albert a raison de s’en inquiéter et de rappeler l’impasse dans laquelle se sont détruits les Weatherman aux U.S.A.

Maintenant que nous pouvons tirer partie de l’enseignement de cet engrenage, de l’action directe au terrorisme, nous observons qu’il a été aussi un constat d’impuissance généralisé face aux impasses historiques du mouvement ouvrier et à la recomposition nécessaire de sa praxis. L’insurrection devenue impatience solitaire et apologie systématisée de la violence révolutionnaire a privilégié l’urgence du désir, la réalisation du “ beau geste ”dont rien ne garantit la pertinence de l’angoisse obsessive. Les textes des blacks blocs cités dans le livre de Dupuis-Deri relèvent de l’incantation subversive, de la magie du geste, d’une perception immédiate fermée à son propre sens, d’un discours romantique et révolutionnaire qui est le rêve de la chose mais non la chose elle-même. Aucune autre perspective que cette stratégie de lutte, que la présence de gestes répétés issus de la souffrance du manque ne définit la différence et la cohérence de leur projet historique.

Or “ il n’est pas douteux, pour qui examine froidement la question, que ceux qui veulent ébranler réellement une société établie doivent formuler une théorie qui explique fondamentalement cette société. [2]

Voici une violente vérité qui échappe à l’entendement des Blacks blocs comme à l’auteur du livre. Ou plus récemment à Baillargeon dans son dernier morne livre [3]

Dans la première partie de l’ouvrage, l’auteur définit les groupes qui se réclament des blacks blocs non comme une organisation, ce qu’ils ne sont pas en effet, mais comme un rassemblement informel de groupes libertaires rassemblés autour d’une tactique de lutte. Chaque groupe élabore librement la fameuse diversité des tactiques en fonction des impératifs de la situation et des modalités des mots d’ordre, des objectifs et des moyens d’y parvenir. La démocratie directe entre les membres du groupe est la norme. Chacun(e) s’y exprime dans le respect des principes anti-autoritaires et égalitaires anarchistes. L’accent est mis en permanence sur l’autonomie et le libre choix de chaque personne dans l’élaboration de sa stratégie. Une fois posés les termes de l’existence pratique de ces groupes affinitaires, l’auteur décrit leurs pratiques insurrectionnelles dans le cadre des manifestations anti-mondialisation. Il en développe les conséquences et les limites en fonction des réactions des médias et des autres groupes de manifestants (ATTAC et les altermondialistes notamment).

Sa vision des blacks blocs semble un joli conte de fée. Des discussions agitées ont en effet suivies les mobilisations anti-mondialisation, les stratégies utilisées ayant trouvées plus que des limites : des impossibilités. Ces analyses ont aussi libérés des frustrations longtemps contenues. La démocratie interne des groupes a été souvent vécue sous la forme d’un nivellement par le bas de la participation de tous et par des spécialisations : de la parole, de l’action, de l’organisation. Parallèlement, la posture romantique du héros radical, la rhétorique du sacrifice, sacrifice au groupe, aux nécessités de la lutte, ont été vécus comme la mise en place de systèmes compensatoires au détriment d’une véritable réflexion théorique et pratique. Avec toutes ces réserves, il s’est agi alors de poser les termes d’un véritable débat d’orientation, de chercher à théoriser et à remettre en cause des vérités installées dans l’évidence, d’y retrouver un élan propulsif du moment que les gens étaient prêts à lutter pour elles.

Dans cette première partie du livre, nous notons la complaisance avec laquelle la problématique de la violence est débattue, justifiée sans véritable pertinence révolutionnaire, du seul point de vue spectaculaire, comme un syndrome généralisé et juste à tout moment de la pratique sociale. La violence existe quotidiennement dans la guerre sociale actuelle. Les révolutionnaires doivent y répondre mais non par une dimension anecdotique de la révolte qui n’exprime qu’une perception immédiate privant la critique radicale d’une violence cohérente qui soit un réel dépassement de l’impuissance.

Le rapport de forces est négligé, l’expérience de la répression, les nombreuses arrestations et emprisonnements récents sont oubliés.

Les enseignements de l’histoire concernant cette stratégie violente et fragmentaire de la pratique rebelle sont occultés. La conduite de la lutte sous les drapeaux du vandalisme, de la provocation, de l’envie d’en découdre sans véritable plan qui vaille autre que la spontanéité sont données comme les règles du jeu des blacks blocs. Bonnes sur le terrain des manifestations de rue, il serait illusoire de vouloir généraliser celles-ci partout sans un minimum de réflexion critique.

Les Blacks blocs ont élaboré une stratégie de survie dans les manifestations efficace pour eux. Mais il semble qu’en dehors du terrain balisé de la manifestation de rue commencent les difficultés à maintenir leurs thèses, indéfendables ailleurs que sur un terrain réactionnel.

Reste la rage mais la rage n’est pas une stratégie limpide, elle pourrait devenir aveuglante et verser dans une technique activiste dont l’efficacité semble plus épanouie sous les caméras des TV, aidée d’une très trompeuse impunité des groupes radicaux que les services spéciaux de la police infiltrent si aisément.
La matière de cette colère, son image ramenée trop explicitement à ce qu’en attendent les médias masquent la vérité de la substance révolutionnaire, réduite à l’oppositionnel, à la dépendance et finalement peu différente car réduite dans ce qu’elle préfigure (voir le texte Communiqué au sujet des tactiques et de l’organisation p. 87 et suivantes du livre de Dupuis-Deri) à la violence d’état ou aux stratégies militaires.

La conjoncture historique, l’autonomie comme conscience, la théorie du mouvement réel, la cohérence expérimentale de ces nouvelles formes de regroupement stratégique, la nécessité d’une pratique renouvelée, tous ces détails ne sont jamais abordés du point de vue de la critique dans ce livre mais seulement repoussés très loin, dans l’écho simplifié d’une expression radicale et non d’un point de vue qui tendrait à devenir unitaire.

L’accent mis sur la gestualité rebelle occultait à ses chroniqueurs la mutilation produite : jamais on n’aura rassemblé autant de préceptes d’activisme et d’aventure pour masquer les mésaventures du spontanéisme, partout où celui-ci se postulait comme le court circuit capable d’abolir magiquement le manque à soi réciproque de théorie pratique et d’auto conscience critique » [4]

Au fond, ce qui intéresse Dupuis-Déri, c’est de montrer que le zèle activiste des blacks blocs ne doit pas dérouter les organisations réformistes (p.53 et suivantes- chapitre anti-mondialisation). Au contraire, derrière le visage de cette violence, se dissimulent des gestes qui font avancer l’histoire et que les réformistes pourraient et devraient récupérer à leur profit. En vérité, cette interprétation n’est pas dépourvue d’humour involontaire. Ce sens commun de l’honnête rentier politique, éternelle duplicité de la récupération, est toujours soucieux de légalité, là où même les organisations réformistes, dans leur conscience simple, prennent pour argent comptant leur condamnation dans les intentions des blaks blocs qu’on sait assez subversives pour s’affronter durement à leurs services d’ordre.

La deuxième partie du livre, Les Blacks Blocs par eux-mêmes, comprend des documents ayant circulés à peu près tous sur le net et le texte critique du militant américain Michael Albert. Ces documents n’ont rien de véritablement inédit, toutefois ils nous inspirent un certain nombre de commentaires.

D’une façon générale, la sympathie de l’auteur envers les Blacks blocs augmente la valeur de reconnaissance de leurs faits d’armes, de leurs pensées. Elle renforce la rumeur spectaculaire de leur efficacité en tant que groupe. Qu’en est-il vraiment ?

Les textes proposés et attribués aux blacks blocs sont d’une indigence théorique et critique totale. Par exemple le texte ( Communiqué au sujet des tactiques et de l’organisation p. 87) qui décrit l’organisation révolutionnaire idéale va jusqu’à proposer une très militaire structure de commandement basée sur des principes anarchistes entretenant (on ne sait trop comment) la fameuse spontanéité anarchiste. Nous signalons aux auteurs de ce texte désolant que les conditions historiques et sociales ont largement changé depuis la Colonne de fer de Durruti. On ne saurait sacrifier, sous prétexte d’une efficacité qui reste à prouver, à la prudence et à la vision claire du rapport de force actuel.
Un peu de bon sens suffirait parfois à clarifier la pensée.

La mise en place de structures clandestines ou semi-clandestines basées sur la seule exigence d’une stratégie toujours plus efficace mérite qu’on s’attarde au moins au niveau théorique à la prise de risques dans un livre qui entend traiter de ce sujet. Mais ici, il n’y a aucune analyse critique, aucune objectivité, aucune perception des limites de l’attitude proposée. Seul le texte de Michael Albert commente avec une bienveillante compréhension, la dérive suicidaire qui attend ceux parmi les Blacks blocs qui seraient les plus impatients, les plus en colères pour accélérer la venue du Grand Soir. Dupuis-Déri qui « s’intéresse aux questions d’éthique que soulèvent les actes de désobéissance et de contestation politiques, qui s’inspire des théories de l’éthique délibérative pour penser la légitimité de ces actions directes » [5], ce professeur donc aurait du poser quelques gardes fous aux textes de ces Blacks blocs. Gardes fous explorant leur idéologie pour mieux en faire sentir les passions intérieures exacerbées. La criminalisation du mouvement anti-mondialisation, les exemples de manipulation (le Groupe Germinal au Québec par exemple) sont restitués au niveau de la pure surface journalistique. Il aurait été judicieux de se demander en quoi les membres du groupe Germinal ont fait preuves d’inconscience et de naïveté, quelles étaient leurs prédispositions - jeunesse, enthousiasme, confusion théorique- pour constituer la cible du SCRS, en quoi étaient-ils manipulables, etc. ..

L’absence de critique solide, une certaine indulgence, aboutit en conclusion, à proposer l’idéologie des Blacks blocs comme une alternative crédible et efficace de lutte. Nous y voyons avant tout des actes groupusculaires, une sorte d’anticipation et d’espoir dans l’avènement d’une guérilla pour le moment sans moyen, une colère subversive aux batailles fictives qui peuvent conduire aux sordides tragédies vécues en Italie, en RFA et en Espagne.
Le temps du terrorisme, de l’action directe anarchiste, des Netchaïev et Ravachol, Bonnot, etc.... est révolu. Il faut inventer d’autres gestes, d’autres vérités qui soient gagnantes et symbolisent la vie, non le nihilisme et le désespoir.

La naïveté et la confusion des arguments avancés (se procurer des armes p.129, la logique proactive des groupes p.168, la gauche anarchiste - qu’est ce qu’une gauche anarchiste dont les deux termes conceptuels s’annulent ?- p.89, l’exemple direct d’un style de vie p. 93) rappellent les pratiques des communautés thérapeutiques, ces bases révolutionnaires, lieux d’utopies concrètes, mises en place en Italie par les autonomes des années 80 afin d’expérimenter de nouveaux rapports humains, des stratégies de lutte et de survie abordées comme une préfiguration du communisme réalisé. Elles se sont toutes terminées en désastre humain. Quand ce ne furent pas la drogue et les suicides, la police s’en est occupée avec une rare détermination en les assimilant avec des bases terroristes. Ces enclaves “ libérées ” se sont avérées des pièges encore plus archaïques que la théorie qui était à leur origine pour toute une frange jeune et insuffisamment préparée à faire face à ce genre de mystifications.

Les blacks blocs, du moins ceux des communiqués proposés par le livre de Dupuis-Déri, passent beaucoup de temps à se justifier (p.178-179 par exemple). C’est du moins une interrogation en négatif de la légitimité de leurs stratégie.


Enfin, le spectacle, le show de cette lutte fragmentaire fait partie du mythe des Blacks blocs. Les médias (Dupuis-Déri a été lui-même commentateur pour R.D.I., une chaîne de Radio Canada) ont largement mis en scène la caricature de ces blacks blocs dont la sincérité a été constamment dévoyée en une apologie de la brutalité et de la “ casse ”, bonne à augmenter les taux d’écoutes et à faire frémir les bourgeois.

C’est avec le soutien des TV, les interviews complaisantes (BB2, BB3 (?) dans cet ouvrage), la tendance à s’insérer comme un élément esthétiquement présentable du spectacle, la séduction d’un vedettariat passager, que l’image publique des Blacks blocs progresse en clameurs et confusions du spectre du chaos.

Ce qui manque dans ce livre c’est une dimension critique tournée vers l’histoire. Encore faut-il en être capable, c’est vrai.

Les blacks blocs admirent les grands mythes anarchistes (La commune de Paris, l’Ukraine révolutionnaire, l’Espagne de 36, Mai 68), mais ils ont manifestement à découvrir les théoriciens et les activistes qui ont rendu possibles ces évènements ou qui les ont interprétés du point de vue de la révolution.

À commencer par Debord qu’ils recommandent pourtant (p.130) et qui écrivait dans la société du spectacle, thèse 93 : les anarchistes, qui se distinguent explicitement de l’ensemble du mouvement ouvrier par leur conviction idéologique, vont reproduire entre eux cette séparation des compétences, en fournissant un terrain favorable à la domination informelle, sur toute organisation anarchiste, des propagandistes et défenseurs de leur propre idéologie, spécialistes d’autant plus médiocres en général que leur activité intellectuelle se propose principalement la répétition de quelques vérités définitives.

Debord avait anticipé ce qui ne peut manquer d’arriver : la déliquescence des Blacks Blocs. Il avait aussi prévu, mais c’était sans doute plus facile, la médiocrité des commentateurs. Ce livre en est une bonne illustration.


Patrick Tillard

titusdenfer chez yahoo.fr