Un guide méchant [et parfois moche] de Paris
Poésie du bâton
Jean-Manuel Traimond. Photos Christiane Passevant
Texte : Jean-Manuel Traimond. Photos et choix illustrations : Christiane Passevant
Article mis en ligne le 16 avril 2009
dernière modification le 6 mars 2009
Il est très difficile de dire quoi que ce soit de poétique sur les embouteillages parisiens. L’exploit de Georges Barbarin (autoédition) n’en mérite que plus d’admiration.
Lisons son évocation de l’Agent du carrefour : « Vertu de l’uniforme, tu n’es pas qu’un nom ! Autour de toi, nombril de la circulation, gravite l’univers des voitures. Et ton sceptre est un bâton blanc. En le levant, en l’abaissant, tu règles la marée des véhicules, tu retiens, pousses ou disperses les lames de fond des autobus, les vagues des taxis. Agent, tu fais le flux ou le reflux. Tu es un peu comme la lune. »